DU DIÉTÉTICIEN NUTRITIONNISTE
Diététicienne et nutritionniste au pôle santé équilibre d’Aurillac, Léonie Cuvelier a répondu à quelques interrogations de la rédaction.
La Voix du Cantal : Quelles sont les conséquences dans l’adoption d’un nouveau régime alimentaire ?
Léonie Cuvelier : Dans le cas d’un régime « classique » il faut veiller à la quantité et aux familles d’aliments consommés. Nous avons besoin de plusieurs groupes d’aliments indispensables pour notre organisme : fruits et légumes, pain et autres aliments céréaliers, lait et produits laitiers, viandes poissons et oeufs. Après il faut aussi un peu de matières grasses et des produits sucrés, sans en abuser. Pour un régime « végane » il faudra recourir à des compléments alimentaires ou consommer de nouveaux produits pour remédier au manque de certaines protéines. Le régime alimentaire, c’est un peu un jeu de construction. Quand on enlève un bloc il faut le remplacer par un équivalent.
VDC : D’autres facteurs interviennent dans ce processus ?
L. C. : Effectivement. Les conditions de vie influent beaucoup sur l’organisme. Une personne sportive demandera des apports différents et plus riches qu’une personne sédentaire. On peut aussi constater des effets en fonction des conditions météo (plus il fait froid plus nous consommons d’énergie), les horaires décalés du rythme organique (personne qui effectue les trois huit), le manque de sommeil, le stress…
VDC : Des conseils pour nos lecteurs ?
L.C. : En premier, bien fixer ses priorités. La pilule miracle n’existe pas. Apprendre à bien manger c’est avant tout un équilibre alimentaire à respecter. Le mode de consommation des produits est également important. Manger une tomate crue sera plus bénéfique que préparée ou cuite, même si la tomate est « bio ». Faire son marché sera bénéfique ou dans la mesure du possible entretenir un potager avec des produits de saisons. Au final, chaque personne a un profil ou des besoins différents. Il faut bien les identifier avant de commencer quoi que ce soit.