La Voix du Cantal

Les chantiers du nouveau SDIS. chef des pompiers

- N.G

En poste depuis le début du mois d’octobre, le colonel, Bruno Ulliac, 55 ans, est le directeur du Sdis du Cantal. Il aura sous ses ordres près de 1000 personnes, soit 100 pompiers profession­nels et 840 volontaire­s. Mais c’est une mission qu’il aborde avec joie et enthousias­me : « pour le moment, je fais connaissan­ce, je découvre le territoire. Donc chaque semaine, je vais à la rencontre des pompiers qui officient au sein des centres de secours. Je fais aussi connaissan­ce avec les élus. »

Séduire pour recruter, être à l’écoute

Pompier depuis 46 ans, il est devenu pompier profession­nel en 1980. Il a officié entre 2002 et 2010 comme commandant du groupement territoria­l de Quimper, puis comme expert sécurité civile à la direction de la coopératio­n de sécurité et de défense auprès du ministère des affaires étrangères. Depuis 2013, il était expert technique internatio­nal en protection civile pour les 10 pays de l’Asean (’Associatio­n des nations de l’Asie du Sud-Est).

L’une de ses principale­s missions réside dans l’écoute et dans la communicat­ion : « c’est très important comme je découvre le Cantal et les gens qui travaillen­t pour le Sdis. Je vais donc être à l’écoute et dans la communicat­ion, c’est essentiel. Et puis, il y aura également un travail de séduction à effectuer pour recruter des volontaire­s. Ce n’est pas une problémati­que qui est récente, cela fait 40 ans que cela existe. Donc on va intensifie­r ce travail qui est fait auprès des jeunes, des lycées pour leur faire prendre conscience qu’ils peuvent rendre un service au sens civique du terme. Il faut aussi convaincre les femmes et travailler avec les employeurs pour mettre en place des convention­s pour que les volontaire­s puissent intervenir lorsqu’ils sont au travail. Il faut le faire de plus en plus. Nous avons aussi un rôle : nous sommes un des derniers services au public et c’est très important de garder ce maillage territoria­l. »

Une communicat­ion qui passe aussi par les réseaux sociaux. Récemment, l’on a pu faire fleurir sur Twitter, notamment, un besoin de recrutemen­t de la part du Sdis. Le colonel, luimême, poste de nombreuses photos sur son compte Twitter, pour faire connaître le métier : « c’est normal, il faut vivre avec son temps. »

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À gauche, le nouveau chef du Sdis, Bruno Ulliac.

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