L’incroyable métamorphose du centre des Bruyères
Fondé en 1866 et accueillant depuis des personnes handicapée ou malade, le centre des Bruyères connaît une campagne de rénovation sans précédent depuis maintenant deux ans.
Fondé sous l’impulsion des soeurs Franciscaines de Notre Dame de la Compassion et sous l’autorité du Père Robert, le centre des Bruyères, situé à la Dévèze, sur la commune de Paulhenc, accueil toutes personnes souffrant de handicap, physique ou mental. Au début destiné uniquement aux jeunes filles « déficientes », le centre actuel a été construit en 1934, suite à la construction du barrage de Sarrans. En 1978, l’association « les Bruyères » a pris le relais de l’ordre religieux.
Construit en plusieurs phases au fil du temps et des besoins, le site est un agrégat d’architecture. La forte évolution de la demande de ces dernières années a conduit à une réflexion pour rénover le centre, dans sa globalité. Maître d’oeuvre et acteur principal du chantier, Logisens a mis en place des travaux en quatre phases, commencé en 2015, ils s’achèveront en 2020.
Aujourd’hui à mi- chemin, le chantier de réhabilitation du foyer occupationnel et de construction du foyer d’accueil médicalisé a été visité par les élus, le 25 octobre 2017. Isabelle Sima, préfet du Cantal et Bruno Faure, président du conseil départemental ont ainsi constaté l’avancement des travaux. « C’est un chantier important. Les Bruyères est une structure essentielle dans notre département, qui fonctionne sans faille. Les changements qui s’opèrent aujourd’hui ne seront que bénéfiques pour ses occupants » a déclaré Bruno Faure.
Du côté du préfet, le constat est tout aussi positif : « Ces travaux vont permettre d’améliorer l’offre de soin du département tout en garantissant un égal accès au soin dans les territoires ruraux. Sur 2017, l’État a contribué à hauteur de 820 000 € sur ce projet et nous poursuivrons nos efforts jusqu’à la fin de la réhabilitation » .
Au final, les travaux serviront les missions de l’associa- tion : permettre les échanges intergénérationnels, favoriser la socialisation, la stimulation et l’émulation. Mais ce sont également le personnel (96 salariés) et les résidents (109) qui profiteront bientôt d’un équipement à la pointe. Un avis partagé par le président de Logisens, Jean Antoine Moins : « Les travaux vont contribuer a récompensé le dévouement admirable des équipes pour des gens en grand besoin. C’est un projet majeur pour l’association » .