Santé : mieux connaître les risques de l’AVC
Phénomène connu mais pourtant sujet au phénomène du « ça ne m’arrivera pas », des professionnels de la santé informe sur les risques et danger de l’AVC.
En 2016, l’hôpital d’Aurillac a pris en charge, en moyenne, un cas d’AVC (accident vasculaire cérébral) par jour. Un chiffre qui démontre l’importance d’être prêt en cas d’attaque. Troisième cause de mortalité en France, l’AVC entraîne des conséquences lourdes pour le patient, soucis de langage, de mémoire, de motricité. Trois victimes sur quatre garderont des séquelles à vie.
Toutefois, la rapidité est la clé d’une prise en charge efficace et d’une meilleure récupération. Le Dr Guillaume Larroumets, responsable de l’unité urgences / UHCD du centre hospitalier Henri Mondor d’Aurillac précise « qu’en cas d’AVC, près de deux millions de neurones meurent par minute. D’où l’importance d’agir dans un laps de temps très court suite aux premiers symptômes » . Le créneau d’efficacité de prise en charge est ainsi de seulement 4h30.
Pour cette pathologie, l’équipe médicale d’Aurillac insiste sur le fait d’appeler le 15, même en cas de doutes : « Il ne faut pas hésiter. Les symptômes sont parfois insidieux. Il ne faut pas penser que le fait d’aller dormir, ou de prendre un cachet résoudra le problème, cela ne fera qu’empirer les choses » souligne le Dr Anna Ferrier, responsable de l’unité neuro-vasculaire du CHU de Clermont-Ferrand.
Dans le cas d’une prise en charge rapide, l’hôpital d’Aurillac, dispose depuis maintenant deux ans, d’une salle dédiée aux AVC. Un lieu qui permet, de déterminer le type d’AVC (hémorragie ou artères bouchées), et de commencer un traitement dans les plus brefs délais. La salle est également équipée d’un dispositif de télémédecine, qui permet aux spécialistes Clermontois de communiquer directement avec le patient.