Aménagement de la gare : un nouveau parking en projet
« C’est un sujet qui est évoqué depuis près de 20 ans » indique Jean-Pierre Roume, viceprésident de la Caba en charge des transports lundi soir en conseil communautaire. Preuve de la complexité du dossier. En effet, il est prévu dans « les cartons » un aménagement de l’espace de la gare d’Aurillac avec la création d’un pôle d’échange intermodal (PEI) dont le but avoué est de favoriser l’usage des transports collectifs et d’améliorer la complémentarité entre les différents modes de déplacement (train, cars, bus navettes, modes doux…). « La difficulté dans ce dossier réside dans le fait qu’il y a plusieurs partenaires qui sont concernés, donc il faut que tout le monde se mette d’accord » indique Jean-Pierre Roume.
Si le calendrier est respecté, les travaux doivent débuter en 2019 pour une livraison prévue au premier semestre 2021.
Plusieurs zones vont être aménagées. Une première sur le parvis de la gare et la place Sémard : aménagement d’un parvis du bâtiment Voyageurs ( dépose minute, stationnement courte durée, taxis, voie piétonne, parking deux roues). Ré-aménagement de la place Sémard avec la création d’une zone 30 et reconfiguration du giratoire jugé « dangereux » par Pierre Mathonier, maire d’Aurillac, à l’intersection de la rue de la gare et avenue Milhaud.
La deuxième, dans le pro- longement de la place, où il est prévu un parking longue durée de 157 places. Il sera destiné aux usagers du train et des commerces. 40 places doivent être disposées pour les agents SNCF ; La vitesse sera limitée à 30 km/h, il est aussi prévu l’extension de la passerelle existante et la mise en place d’un nouvel ascenseur.
Dans le prolongement, la troisième zone recouvrira une gare routière : destinée aux arrêts en passage et en terminus des lignes interurbaines, périurbaines et TER. Un rondpoint sera créé pour faciliter les retournements des bus.
Enfin, la quatrième zone (en contrebas de la rue Jean Moulin) : aménagement d’un parking paysager de 180 places dont certaines seront gardées pour le covoiturage.
D’un coût de 12 millions d’euros, plusieurs partenaires financiers sont dans le dossier : la Caba pour 5.2 millions, 700 000 euros pour la SNCF, 1.2 millions de l’Europe, 450 000 euros de l’État, 3 millions de la Région, 250 000 du Département, 1 million de la Ville, 112 000 du syn- dicat départemental d’énergies du cantal et 20 000 euros de la caisse des dépôts.
Liaison aérienne
En préambule de cette séance du conseil communautaire, le président, Michel Roussy, a déploré la suppression de 62 vols depuis le début de l’année : « cela porte atteinte à la crédibilité de la ligne. Nous avons donc fait un courrier, cosigné par les quatre parlementaires, destiné à Hop pour que le service soit rendu au public. » Il a aussi évoqué le fait qu’une demande a été faite pour avoir une rotation supplémentaire à la mi-journée : « cela permettrait d’élargir l’offre pour les utilisateurs » signale Michel Roussy.