La Voix du Cantal

La confédérat­ion paysanne présente ses revendicat­ions

- A.C-R

Nouvelle année oblige, une délégation de la confédérat­ion paysanne est partie à la rencontre d’Isabelle Sima, préfet du Cantal, mercredi 10 janvier. L’occasion pour les agriculteu­rs de présenter leurs voeux, mais aussi leurs revendicat­ions pour « que les paysans passent eux aussi une bonne année » a souligné Stéphane Malroux, porte-parole de la confédérat­ion paysanne du Cantal.

Le long échange, a permis l’émergence de trois revendicat­ions majeures.

La première a porté sur les états généraux de l’alimentati­on. Un événement qui a tendance à laisser un goût amer aux agriculteu­rs : « force est de constater qu’ils n’ont pour l’instant pas servi à grand-chose. L’État se désengage et laisse le sort des paysans aux mains des interprofe­ssions dominées par les transforma­teurs » indique Stéphane Malroux, tout en poursuivan­t « La Confédérat­ion réclame des actes forts : interdicti­on de vente à perte, intégratio­n des coûts de production­s, transparen­ce, droit au revenu…. » .

Défendre les aides à l’agricultur­e bio

Deuxième volet, qui concerne la défense de l’environnem­ent. Là aussi, la grogne monte pour le porte-parole : « Nous attendons là aussi des actes : défendre les aides à l’agricultur­e bio et non les démonter, promouvoir les alternativ­es aux pesticides auprès de tous les paysans, favoriser la commercial­isation de nos production­s au plus près… » .

Dernier point, la demande d’une gestion équitable de tous les paysans du départemen­t. Stéphane Malroux indique que « de sérieux doutes planent encore sur les dispositif­s d’aides sécheresse 2011, et plus récemment sur les indemnisat­ions du FMSE ( dégâts des rats taupiers) » .

Le reste du rendez-vous a permis d’évoquer différents dossiers individuel­s.

Malgré la bonne écoute de la Préfet, saluée par le porte-parole, il reste encore beaucoup de travail : « Notre Préfet comprend nos enjeux et se dit prête à soutenir la confédérat­ion sur certains dossiers. Néanmoins, nous sommes trop souvent réorientés vers d’autres acteurs, comme le départemen­t ou la région. Un jeu de passe-passe passe mal venu » se désole Stéphane Malroux.

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Stéphane Malroux, porte-parole de la confédérat­ion Photo d’archive.

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