La Voix du Cantal

« Croquer la vie à pleine dent et en savourer chaque instant »

Voilà 4 ans que Laetitia Birolini s’est lancée dans l’aventure du chien de traîneaux. Pourtant, rien ne la prédestine­r à devenir une « musheuse ». D’un chien, elle est aujourd’hui à la tête de 18 canidés, tous plus attachant les uns que les autres.

- Pratique : durée de l’activité, 50 minutes, dont 30 minutes de balade. En général, le public participe à l’attelage des chiens et peut caresser ces derniers. Tarif : 50 € par adulte, 30 € enfant de moins de 12 ans. Prix famille (2 adultes et un enfant) :

Comment devient-on musher et pourquoi cette envie ?

Laetitia Birolini : Cela fait maintenant 4 ans que j’ai des chiens et c’est la deuxième année ou j’ai ouvert mon activité au public. Avant, c’était pour moi, je le faisais dans mon « coin ». À la base je voulais juste un chien pour faire du sport. Le Husky de Sibérie était déjà une race qui me plaisait beaucoup. Mon compagnon de l’époque n’était pas très intéressé mais au final, il en a aussi pris un. Tout est parti de ces deux premiers, Jorky et Jéricho. Vous vous êtes lancée dans le dressage par la suite ?

L. B. : Je préfère utiliser le terme d’éducation. Au début j’ai commencé par leur apprendre les bases, à pied, le « à gauche », « à droite ». J’ai pris beaucoup de plaisir dans cette phase. Par la suite, quand ils ont commencé à bien courir, on a fait du cani cross, puis du cani- VTT. Mais je trouvais ça « un peu mou ». J’ai pris un troisième chien, puis quatre et au final aujourd’hui il y en a 18 ! (rire). Du coup, pour vous, c’est arrivé comme ça ? Sans le préméditer ?

L.B. : Oui, dans ma jeunesse ce n’était pas du tout mon objectif. Si on m’avait dit, « dans 4 ans tu seras musher », je ne l’aurai pas pris au sérieux. Au final, grâce à eux, j’ai énormément évolué. Je me suis ouverte au monde, à la nature. À regarder ce qui m’entoure. Je suis de nature, quelqu’un de très excitée, mais eux m’apaisent et me calment. Mais aujourd’hui vous êtes satisfaite du travail accompli ?

L.B. : Oui bien sûr. Je souhaite conserver et faire perdurer ce que j’ai aujourd’hui. Ce que j’ai là, c’est l’idéal ! (sourire). Côté travail, comment s’articule une journée « type » pour vous ?

L. B. : Le matin, quand les chiens travaillen­t et qu’il fait bien froid, deux heures avant le début des activités, je leur donne une soupe épaisse, pour hydrater mes chiens, genre « petit-déjeuner ». Ensuite, nettoyage des chenils, pendant que les chiens sont en liberté dans le parc. Par la suite, départ sur Pailherols. Les chiens font trois tours le matin, trois l’après-midi, à raison de cinq jours par semaine. Les chiens sont en repos, le lundi et le mardi.

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