ELLE VA PARTICIPER AUX JEUX OLYMPIQUES
que l’on veut tous faire, c’est mythique. On représente aussi et surtout, notre pays. Les phases mondiales sont aussi très impressionnantes, mais là, ce n’est qu’une fois tous les quatre ans, il ne faut pas louper le coche.
Comment c’est passé ta préparation ?
J’ai eu une saison difficile avec pas mal de soucis de santé (entorse au pied début 2017, insuffisance des glandes surrénale en fin d’année 2017…). J’ai déjà dû récupérer par rapport à ça (rire). Après c’est un gros travail sur le physique, mais aussi le mental. Je sors d’une cession d’entraînement, à Laax en Suisse. Les conditions étaient top et le pipe idéal pour tester et peaufiner mes runs*.
Tu as déjà repéré de potentielles concurrentes ?
Oh oui, la concurrence va être rude. Les groupes d’Américaines et de Chinoises vont être de sérieuses adversaires. Il y a aussi une Espagnole qu’il va falloir suivre.
Quels sont tes objectifs pour ces Jeux Olympiques ?
À la base, comme tous ceux qui se respectent, une médaille ! (rire). Je vais surtout tenter le maximum et essayer de participer à la finale. Faire mieux qu’à Sotchi, avec ma 14ème place, ça serait pas mal aussi.
Tu pars pour Pyeongchang, en Corée, tu es déjà allée là-bas ?
Oui ! J’y étais l’année dernière, pour une phase de la coupe du monde. Le pipe est vraiment bien et les installations sont au top. Par contre il va faire très, très froid (- 18 °C attendu).
Dernière question, quand allons nous pouvoir te supporter ?
De nuit (rire). Les passages sont prévus les 12 et 13 février. Le 12 ça sera aux alentours de 5 heures du matin (heure française) et le 13 en début d’après midi, vers 14 heures.