Tour d’horizon des investissements prévus pour 2018
Vendredi dernier, les élus du conseil municipal avaient rendez-vous en séance publique. Au programme, le débat d’orientations budgétaires. Ritournelle habituelle où la majorité et l’opposition « s’écharpent » sur les investissements à prévoir pour l’année.
En préambule, Pierre Mathonier, maire, a rappelé quelques éléments d’actualité. Avec notamment, la suppression progressive (jusqu’en 2020) de la taxe d’habilitation pour 80 % des ménages français. « Pour Aurillac, ce sont 84 % des ménages qui vont être exonérés soient plus de 13 000 foyers. Ce qui représente une ressource en moins de 4.7 millions d’euros pour la Ville, mais qui sera intégralement compensé par l’État. Et comme nous l’avions dit, nous n’augmenterons pas les taux d’imposition en 2018. »
Ensuite, il a été notamment fait un tour d’horizon des investissements prévus en 2018 : ce qui équivaut à une enveloppe de 11 millions d’euros. Avec le dossier de l’îlot des Frères Charmes qui est en phase de démolition, le réseau de chaleur bois, la mise en valeur du site de Saint-Géraud, la création d’un giratoire au bas de l’avenue Milhaud. Aussi, la construction d’une Maison de la fraternité sur le site de l’ancienne caserne des pompiers, rue Méallet de Cours, où se trouvera également un parking et la fin des travaux de l’école JB Rames pour septembre 2018.
« Oser plus, quitte à s’endetter »
Un débat d’orientations budgétaires qui a révélé : « le fait que nous n’avons plus d’autonomie de gestion » pour le communiste Jean-Pierre Roume. De son côté, JeanAntoine Moins, de l’opposition : « il y a une baisse du nombre d’habitants depuis des années. L’investissement peut être une réponse pour contrer cette baisse, mais il faut un investissement qui améliore l’habitat, l’attractivité et il faut peut-être mettre sur pied un projet vaste tous ensemble. Oser un peu plus, quitte à s’endetter. »
Débat sur le « 80 km/h »
Un débat qui a suivi une confrontation d’idées sur un voeu déposé par l’opposition. Celui-ci avait pour but de dénoncer l’abaissement de la vitesse à 80 km/h prévu au 1er juillet 2018 sur les routes départementales. Un voeu qui a reçu l’accueil positif de Jean-Pierre Roume : « car cela pénalise ceux qui roulent beaucoup pour leur travail. » De son côté, Réné Pagis, adjoint a déclaré : « la vitesse tue, il ne faut pas l’oublier. Et puis, on constate aussi un problème de revêtement de la chaussée sur le département, donc ce n’est pas utile d’augmenter la vitesse. » Pour sa part, Stéphane Fréchou : « je fais confiance aux experts de la sécurité routière qui disent que la vitesse permet de réduire le nombre de morts. » Un voeu qui a été rejeté par une grande partie de la majorité, qui a proposé un autre voeu, accepté, qui ne s’oppose pas à la baisse de la limitation de la vitesse et qui interpelle sur des travaux d’amélioration sur les routes du département.