Le programme établi pour les Nuits de Marcolès
Du 18 au 21 juillet, les Nuits de Marcolès seront de retour dans la petite cité de caractère. L’invité de marque cette année : un conteur d’origine kabyle.
Les prochaines Nuits de Marcolès sont programmées du 18 au 21 juillet mais le premier week-end de préparation a déjà eu lieu les 10 et 11 février. Le thème 2018 n’est pas encore mis en mots mais une chose est sûre, c’est le conteur Kamel Guennoun, d’origine kabyle, qui sera l’invité de marque. Les organisateurs ont désormais cinq mois pour trouver avec celui-ci la matière et finaliser le projet. Il sera axé sur les ponts culturels entre la Kabylie et le Cantal. Les piles de ces ponts pourraient être la musique, le chant, la gastronomie… Un beau mariage en perspective.
Un événement qui a évolué
Depuis sa création en 1993, l’événement s’appelait « les Carrierons », soirée au parfum de l’Occitanie, co-organisée par le Comité d’animation culturelle et l’I.E.O. 15 (Institut d’Études Occitanes). Début des années 2000, il a laissé de côté l’occitan et a pris le nom « Les Nuits de Marcolès ».
La forme n’a pas changé : c’est une déambulation à la nuit tombée dans le coeur historique de Marcolès avec des pauses contes, chants, musique, du spectacle vivant avec pas loin d’une centaine d’artistes et de figurants. Le déroulement a connu par contre des évolutions : avant, il n’y avait qu’un seul circuit et un seul groupe de spectateurs, mais comme cela devenait difficile de satisfaire les oreilles et les yeux de noctambules de plus en plus nombreux, la Nuit s’est colorée.
Désormais, il y a plusieurs groupes arborant des bracelets de couleurs différentes, et chaque groupe suit son itinéraire dans la cité. Au final, tous les spectateurs s’émerveillent des mêmes histoires, devant les mêmes illuminations mais pas avec le même cheminement.
Les membres du Comité à la manoeuvre
Autour de son président, Daniel Lage, une dizaine d’administrateurs forme le bureau de l’association. Ces personnes sont en quelque sorte « à la barre » de l’événement : demandes de subvention, contrats avec les artistes, et beaucoup d’autres tâches moins administratives… Et quand ils ne pilotent pas, ils sont sur le pont comme les autres bénévoles lors des répétitions et les 4 jours des Nuits.
De l’aveu de Chantal Montin, secrétaire du Comité, quelques administrateurs souhaiteraient passer la main mais les candidatures pour siéger au bureau sont choses rares. Grâce à leur persévérance et à leur dévouement, Marcolès est devenue bien plus qu’une petite cité de caractère, elle est pleine de vitalité. Les Nuits sont un phare qui éclaire la Châtaigneraie, elles ont une aura qui met le village sous les projecteurs de l’actualité régionale. Elles attirent ainsi un peu plus de mille personnes par édition. Certains habitants, les premières années, étaient un peu sceptiques. Désormais ce sont tous les villageois qui unissent leur énergie dans la bonne humeur et dans une belle complicité.
Un arc à plusieurs cordes
Le Comité d’Animation Culturelle organise aussi Lez’arts de la rue le 15 août, rendez-vous prisé des amoureux du théâtre de rue dans un cadre plus intime qu’à Aurillac. Mais il y a aussi, les chants de la Passion en mars, le Feu de la Saint-Jean en juin, et chaque dernier dimanche de septembre, la randonnée de four en four où l’on partage le pain cuit sur place à l’heure du repas et pour emporter.
Les membres du Comité au- ront encore beaucoup de pain sur la planche cette année. Laissons pour le moment, la pâte lever. Les prochains week-ends de préparation des Nuits sont programmés les 21 et 22 avril, ainsi que les 2 et 3 juin. Les bénévoles des Nuits ne manqueront pas de venir à ce « pétrissage » en compagnie du conteur et des artistes. Et si vous voulez être bénévole, il n’est pas nécessaire d’habiter Marcolès.