LA GRANDE BOUCLE DANS LA MANCHE : UNE VIEILLE HISTOIRE…

Les arrivées à Cherbourg constituent l’essentiel des 23 visites du Tour dans la Manche. Mais le Mont-Saint-Michel et les passages à Avranches ont également marqué l’histoire.

Si au début du siècle dernier, la coquetterie recherchée consis- tait à coller au plus près des frontières du territoire, en 1911, le perfectionnisme entretenu dans ce domaine par Henri Desgrange et son collaborateur Alphonse Steinès les poussa à emmener les coureurs sur les plus hautes routes des Alpes, après avoir expérimenté les cols pyrénéens l’année précédente. Ce même souci du détail s’est appliqué à la partie finale du tracé : en partant de Brest, le peloton continuerait donc à fouiller les extrémités et à pénétrer dans la pointe du Cotentin pour une arrivée à Cherbourg.

Les bases étaient posées pour une relation durable. La Grande Boucle fit ainsi étape à Cherbourg jusqu’en 1929. Le Tour s’est ensuite approché du Mont-St-Michel avec une arrivée à Granville (1957) puis à St-Hi- laire-du-Harcouët (1986 - arrivée et départ), avant de s’y présenter pour un finish de prestige conclu par la victoire de Johan Museeuw en 1990.

Constamment représentée sur le Tour par le plus « sonore » de ses enfants, Daniel Mangeas (speaker de 1974 à 2014), la Manche a aussi accueilli un départ à St-Martin-de-Landelles (commune de naissance et de résidence du speaker du Tour) et des arrivées à Avranches en 2012 et au Mont St-Michel.