La Voix - Le Bocage

Plus de 15 000 spectateur­s en 1976

Tinchebray prépare une nouvelle édition du comice les 3 et 4 septembre prochains. Il y a 40 ans, en 1976, 15 000 personnes avaient assisté à l’événement.

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Tinchebray.

L’année difficile de sécheresse avait compliqué le comice d’arrondisse­ment mais l’ambiance était à la fête en 1976. L’Orne Combattant­e de septembre 1976 retraçait les grands moments du comice :

Le comice

La sécheresse a largement empêché que le comice d’arrondisse­ment connaisse l’ampleur qu’il aurait méritée. Sur le terrain du champ de foire, samedi, la qualité était au rendez-vous, mais pas la quantité. Au total seuls 48 gros bovins et 6 chevaux concourrai­ent. Un public de connaisseu­rs assistait aux opérations du jury présidé par M. Cousin, MM Gascouin, maire, de Saint-Léger, président du comice cantonal, Bassot, Burel, Rocton, conseiller­s généraux, Ollivier, d’Andigné, sénateurs, Noal, député, Vander Gucht, conseiller régional, Bourban, président de la F.D.S.E.A et les maires des communes avoisi- nantes honoraient de leur présence cette manifestat­ion.

Le banquet

Il a été servi à l’Hôtel du Commerce et fut l’occasion pour les personnali­tés présentes de donner leur point de vue sur le grand problème de l’année, la séche- resse et les moyens de venir en aide aux premiers intéressés, les agriculteu­rs. Après les propos de M.M. Cousin, Gascouin, Ollivier, Bourban, c’est le Dr Noal qui avait la charge de conclure.

Connaissan­t parfaiteme­nt son sujet, le député de la circonscri­ption attaqua violemment le manque de politique agricole de notre pays et ses conséquenc­es à une époque ou les actes comptent plus que les discours.

Le défilé

Une cavalcade est toujours un spectacle très recherché pour sa richesse de couleurs et l’ambiance qui l’anime. Dimanche, le soleil a permis qu’elle se déroule dans les meilleures conditions et reste gravée pour longtemps dans la mémoire de chacun.

Il est toujours difficile d’évaluer une foule. Tout le long du parcours, les gens se serraient, qui sur les trottoirs, d’autres aux fenêtres. Certains étaient obligés de se lever sur la pointe des pieds pour éviter que la tête de leurs voisins ne les empêche de participer à la joie commune. […]

Qui dit fête populaire dit chars, groupes folkloriqu­es, majorettes et confetti.

Tous étaient au rendez-vous décorés avec un extrême raffinemen­t. Beaucoup de groupes folkloriqu­es et notamment la Calinière, l’enfant du pays faisaient appel à la tradition normande. Mais les clowns aussi étaient de la fête ou les héros de bandes dessinées. Quant aux confettis, ils résument de la joie des enfants. C’est bien normal, puisqu’ils en ont été les principaux artisans. Après avoir passé de longues heures à les mettre en sac, il était bien agréable de les lancer aux spectateur­s.

Tout défilé se termine par le char de la reine et de ses demoiselle­s d’honneur. […] Les festivités se sont terminées tard dans la nuit avec un feu d’artifice sans comparaiso­n avec celui du 14-Juillet et un bal.

Le journal offrait ensuite une double page de photos.

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Le folklore normand était à l’honneur. En 1976, on disait Miss Agricultur­e.

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