Pokemon Go : le jeu phénomène arrive à Vire
Le jeu a déjà envahi l’Asie et l’Amérique du Nord. Il arrive en France. À Vire, des joueurs de Pokémon Go ont déjà été repérés, portables vissés à la main. Parmi eux, Coralie Galmiche, qui a changé ses habitudes avec ce jeu phénomène.
Mais que font- ils, les yeux rivés sur l’écran, tout en marchant ? Ils recherchent des Pokémon. C’est le principe de l’application Pokémon Go. Se balader dans les rues pour chercher ces petits personnages du jeu vidéo. Un mélange de réel - la rue - et de virtuel, le jeu pour smartphone. Vire ne déroge pas à la règle et les premiers chasseurs de Pokémon s’affichent déjà. Coralie Galmiche en fait partie. Elle qui est arrivée à Vire en avril dernier y voit un bon moyen pour découvrir la ville.
Sur son portable, une carte se présente comme sur un GPS et l’on y repère des Pokémon pré- sents aux quatre coins de la ville. « Sur Internet, il est possible de télécharger l’application francophone avant même sa sortie en France. Je l’ai depuis le 12 juillet » , précise la jeune femme qui a, dans sa « besace », 38 Pokémon, dont certains en double.
Ils sont partout !
Près du parc de la place SaintThomas, devant le collège Maupas, le lieu grouille de richesses : un Pokémon attend probablement son heureux propriétaire. Coralie lui lance alors une « Pokeball » et le tour est joué. La bébête imaginaire et virtuelle rejoint son escarcelle. Le jeu peut également être pratiqué en réalité augmentée, où le Pokémon apparaît dans l’environnement réel… sur l’écran.
Plus loin, près des jeux pour enfants, Coralie aperçoit un Pokespot, un lieu qui permet par exemple de récupérer des potions pour soigner son Pokémon. Ils sont partout. Au lac de la Dathée par exemple, les joueurs trouvent des Pokémon « eau ».
Espaces publics et privés…
Pour Coralie, le jeu a changé ses habitudes. Désormais, elle modifie quelque peu le trajet pour se rendre au travail, découvre des lieux grâce à l’application, mais promet une chose : être « responsable » . Car le jeu a ses failles. Des Pokémon se trouvent parfois dans des lieux privés ou inadaptés. Les créateurs du jeu ont lâché leur « meute » dans le monde entier, sans s’en soucier. « Il ne faut pas oublier son cerveau » , souligne Coralie. À Vire, par exemple, une « arène » , lieu où des combats de Pokémon sont organisés, se trouve dans la cour de la communauté de Blon… On peut également repérer des Pokémon dans un cimetière…
La situation du joueur les yeux rivés sur l’écran n’est pas non plus sans risque d’accident. « Sois attentif, regarde autour de toi » , prévient l’application en s’allumant. Il y a des désavantages, mais Coralie Galmiche, en joueuse et passionnée de Pokémon depuis son enfance, y voit aussi de nombreux points positifs. « C’est l’occasion de se promener dans des endroits qui ne sont pas forcément connus » . D’autant, « qu’il y a plus de Pokémon dans les campagnes qu’en ville. Le souci, c’est qu’il faut avoir du réseau… » Et le jeu connaît un tel succès que les serveurs saturent. Mais on fait confiance aux créateurs pour remédier au problème…