Le street-art investit les rues
Du 21 au 28 juillet, Autrichiens, Roumains, Espagnols et Français ont formé un camp européen avec la MJC. Ils ont réfléchi sur le thème du « street-art », l’art urbain.
Vire. Cette semaine d’échanges entre jeunes européens a débuté jeudi 21 juillet par l’accueil en camp de base, au lac de la Dathée. Entourés de cinq encadrants, ces vingtdeux Autrichiens, Roumains, Espagnols et Français ont entre 15 et 25 ans.
Le « street-art » comme thème
« Le thème du street-art a été choisi car c’est un sujet attractif, qui parle à tous les jeunes. Il fallait que ça plaise à tout le monde » explique Charlotte Cagnard, directrice du séjour.
Durant cette semaine, trois jours étaient consacrés aux ateliers. Répartis en plusieurs groupes, les jeunes européens ont planché sur trois projets différents. Pour mener à bien chaque atelier, trois artistes de la région sont venus prêter mainforte.
Vidéo, peinture et sculptures
Sven Laurent, opérateur- projectionniste, a mené l’atelier vidéo. Réalisé grâce à une technique d’animation dite « stopmotion » (animation en volume), ce court-métrage sur l’art urbain a inspiré les participants.
Iris Harivel, peintre et émail- leuse sur métaux, a quant à elle animé l’atelier peinture sur les murs. À différents endroits de Vire, ils ont exprimé leurs idées à travers la peinture, mais aussi avec des dessins, des objets en papier.
Enfin, Iziak alias Isabelle Keller, artiste, s’est occupée de l’atelier de création de sculptures en ciment, qui seront également exposées dans les rues de Vire. « Ils ont voulu représenter, avec ces statuts, des voyageurs en Europe, le déplacement de la population. Pour faire référence avec l’actualité, il y a d’un côté les voyageurs qui voyagent de leur plein gré et les autres, les réfugiés » explique Isabelle Keller.
Quelques soirs dans la semaine, le groupe s’est essayé au « light painting » (peinture lumineuse). Une activité encadrée par le photographe Christian Nze. Les vingt-deux jeunes européens ont pu présenter l’ensemble de leur travail, mercredi 27, lors d’un grand événement public au Parvis de Notre-Dame.
Une dimension interculturelle très riche
Il y avait le street-art, mais pas seulement. « Dimanche, nous sommes tous allés au MontSaint-Michel. Ça leur a énormément plu » indique Charlotte Cagnard. « Les moments informels comme lorsque l’on prend les repas, sont très enrichissants culturellement. On fait des jeux, on parle anglais, tout le monde apprend beaucoup les uns sur les autres » .
En espérant que ce beau projet soit reconduit l’année prochaine.