Le spectacle est bien vivant à Clécy et Le Vey !
Tout un week-end de spectacles gratuits dans les villages de Clécy et Le Vey. Avec des troupes venues du monde entier : Allemagne, Sénégal, Brésil, etc. Pour toute la famille !
Les samedi 30 et dimanche 31 juillet, ce seront près de 60 représentations qui auront lieu dans les villages de Clécy et Le Vey. Si bien que le coeur de la Suisse Normande battra au rythme des musiciens, conteurs, comédiens, danseurs et autres artistes de rue, pour proposer aux petits et aux grands deux jours d’émerveillement et d’émotion.
« La 1ère édition, qui a eu lieu l’année dernière, s’est merveilleusement déroulée. Au-delà de nos espérances. Et cerise sur le gâteau, il a fait très beau » , s’enthousiasme Charlotte Brancourt de l’association les « Libellules Ambu- lantes », à l’initiative du projet.
Les artistes seront, de nouveau, logés chez l’habitant. « Cela crée d’excellents échanges avec la population, les 50 bénévoles et les artistes » , estime Charlotte.
20 lieux, 50 artistes, 60 représentations
La programmation est riche et diversifiée. Théâtre, danse, cirque, musique. En salles ou dans les rues. « Des artistes, dont on avait réellement apprécié le travail, sont de nouveau présents. Nous privilégions, avant tout, la création artistique. » Lors de la 1ère édition, « les jauges étaient pleines, y compris quand il y avait plusieurs spectacles en même temps. Quelque fois 200 personnes étaient réunies, en plein air, pour un seul spectacle » , apprécie Charlotte. Le but est de pérenniser et de professionnaliser cet événement. « C’est-à-dire de défrayer les artistes et sans doute de les rémunérer, à terme, suivant les subventions que l’on pourra nous accorder. On réfléchit aussi à la possibilité de créer des pass, pour financer les spectacles. »
Les associations peuvent également mettre la main à la pâte. Par exemple, en finançant un spectacle ou en mettant du matériel à disposition. « L’idée est que tout le village se mobilise autour de cette manifestation. »
À l’échelle humaine
Issue du milieu du spectacle, Charlotte Brancourt a été professeur à la célèbre école de théâtre du « Cours Florent », à Paris. « J’ai joué et faite de la mise en scène. » Elle continue, d’ailleurs, à monter des spectacles. Son souhait ? « Poursuivre l’aventure du Festival des arts vivants, qui se veut à l’échelle humaine, tout en suivant les contacts pour faire vivre le partenariat. »