Une calèche dans la ville
Chaque mercredi d’été, de 14 h 30 à 18 h 30, la ville de Vire-Normandie et Jérôme Blondel, cocher diplômé, organisent des balades en calèche à travers la ville.
Vire. « C’est la cinquième année cet été que nous mettons en place les balades en calèche à Vire » explique Jérôme Blondel. Formé au haras du Pin (Orne), Jérôme Blondel est cocher depuis bientôt sept ans. Avec ses huit chevaux, le monde hippique n’a aucun secret pour lui.
D’une durée d’environ trente minutes, le cocher et ses chevaux passent par les principaux monuments de la ville. La grande calèche offre une capacité d’accueil de 12 à 15 personnes.
Un travailleur des champs… en ville
Cette année, pour les balades dans Vire, ce sont deux chevaux de huit ans, un mâle et une femelle, qui sont attelés à la calèche. « Les chevaux ne sont aptes à travailler en ville qu’à partir de l’âge de 5/6 ans. Ils doivent s’habituer aux bruits, à la circulation… Ça demande du temps » .
« À gauche », « à droite », « stop », « on y va »… Pour diriger ses chevaux, Jérôme Blondel n’utilise que le son de sa voix.
Des Cob Normand
« On a la chance d’avoir deux races normandes, ces deux chevaux d’attelage sont des Cob Normand. Aujourd’hui, les chevaux de traie ne sont plus utilisés. Pour sauver la race, on en fait des chevaux de territoire. Actuellement, plus de 70 villes travaillent avec eux notam- ment pour l’arrosage ou le ramassage des poubelles par exemple » .
Le reste de l’année, Jérôme Blondel travaille pour de nombreuses autres manifestations notamment pour des mariages. À Vire, des balades en calèche sont également organisées lors des marchés de Noël.
Des Virois et des touristes
« L’été, les balades en calèche attirent aussi bien les Virois que les touristes » précise Jérôme Blondel. « C’est une façon de découvrir la ville autrement » .