Vol avec effraction au centre socioculturel Charles-Lemaître
Dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 juillet, les locaux du centre socioculturel Charles-Lemaître, situés dans les anciens locaux de l’école, à Vire, ont été la cible de cambrioleurs.
Pourquoi ? Depuis dimanche 31 juillet, la directrice du centre de loisirs Charles-Lemaître, Isabelle Potel, se pose la question.
« Ils ont forcé une fenêtre »
Dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 juillet, les locaux du centre socioculturel, situés dans les anciens locaux de l’école, à Vire, ont été la cible de cambrioleurs. « Ils ont forcé une fenêtre, à l’arrière du bâtiment » , décrit-elle, appuyé par Léa Bertrand, animatrice.
« De ce côté, il n’y a pas d’éclairage. Juste le terrain de pétanque. » Ce samedi, les joueurs sont partis vers minuit et n’auraient rien entendu. Le larçin a pu être commis plus tard dans la nuit.
7 appareils photos et une caméra numérique
« Ils ont fracturé deux portes, fouillé dans les armoires, déplacer des choses et même arraché les fils d’un téléphone. » Sur place ce dimanche soir, les gendarmes n’ont eu aucun mal à trouver des empreintes.
« Ils ont pris les marqueurs car les voleurs ont fait un dessin sur le tableau. » Ces derniers sont aussi repartis avec des bouteilles de soda, dont certaines ont été retrouvées dehors, et ont laissé une des leurs. « Pas de l’alcool non, une boisson pétillante » , détaille Isabelle Potel, encore choquée.
Il faut dire que c’est elle qui a découvert les faits, dimanche vers 19 h 15. « J’allais chez des amis quand j’ai vu de la lumière dans le hall. Je suis entrée pour l’éteindre et j’ai vu que les portes étaient ouvertes. Ce n’était pas normal car, quand on part, tout est toujours verrouillé. » Aussitôt, elle a contacté les gendarmes et déposé plainte. « Ça fait vraiment drôle. »
Car, outre les dégradations, les cambrioleurs ont dérobé sept appareils photos et une caméra numérique, rangés dans leurs cartons sur une étagère. « Heureusement, ils n’ont pas pris les ordinateurs portables ni le rétroprojecteur. » Et c’est là que la directrice et l’animatrice ne comprennent plus : « Qui a pu faire ça et pourquoi sont-ils partis avec ça plutôt qu’autre chose ? »
Le personnel touché
« On est là pour animer le quartier. Ils volent un service à la population » , ajoute Léa Bertrand complété par Isabelle Potel : « On est là pour le bien d’autrui, pour donner de la joie de vivre. Là, c’est un peu notre intimité qui a été touchée » .
Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs du vol.