Le Biographier fait sa rentrée ! Le 17 septembre, découvrez son talent
Niché au coeur de la Vallée de la Souleuvre, au Moulin Pinel exactement, au Tourneur, le petit bureau du Biographier vient de pointer le bout de son nez. Il ouvrira ses portes samedi 17 septembre de 14 h à 18 h.
Qui n’a jamais rêvé d’écrire une page de sa vie, ou d’une partie de celle- ci, de transmettre un héritage et de laisser une trace de son passage sur terre ? « Il y a plein de vies qui méritent d’être racontées, il n’y a pas besoin d’être riche et célèbre pour raconter sa vie. Chaque biographie est unique » , selon Julie Gaab. « Je pense que raconter des choses qui se sont réellement passées est beaucoup plus fort que d’inventer » , ajoute-t-elle.
Professeur des écoles depuis dix ans, cette sympathique trentenaire a décidé de se lancer d’écrire une nouvelle page de sa vie en devenant écrivain biographe. Elle continue néanmoins d’exercer sa profession au pôle scolaire Henri Morel de Montchamp, à temps partiel. « L’éducation est une conviction, l’écriture et l’écoute une vocation : les deux me plaisent, les deux se complètent » , explique la jeune femme.
Le témoignage, histoire sociale
Si elle a toujours aimé lire, écrire et écouter, l’idée lui est venue en rédigeant les mémoires de ses grands-parents : « J’ai eu envie de collecter la mémoire de mes grands-parents, c’est un patrimoine pour toute la famille. C’était magique de les écouter et j’avais envie de partager tout ça : ça m’a permis d’en apprendre beaucoup sur eux et sur moi également. C’est un rapport entre ce que j’appelle la grande Histoire et la petite histoire » , explique l’écrivain biographe. Ainsi font est disponible à compte d’auteur.
Sa nouvelle activité s’est en quelque sorte imposée comme une évidence : « J’ai toujours aimé écrire, je flirte avec le Français depuis longtemps. Écrire et écouter sont deux choses qui me caractérisent, je n’ai pas l’impression d’avoir un rôle à jouer, c’est ce que je suis. Le métier s’est en quelque sorte imposé » , confie cette amoureuse des belles lettres.
Titulaire d’une Licence de Lettres Modernes obtenue en Martinique, Julie Gaab obtient ensuite un Master de FLE (Fran- çais Langue Étrangère) qui lui permet de partir enseigner le Français dans les Alliances françaises en Angleterre et au Mexique notamment. « J’aime m’imprégner des vies diverses et variées, regarder l’Autre, ça m’a toujours plus » , souligne la jeune femme.
La parole libératrice
Transmettre un patrimoine ou simplement libérer une parole qui se voudra salvatrice, chacun peut franchir la porte du Biographier, pour des raisons aussi diverses que variées, aussi intimes qu’originales. « Il y a un côté thérapeutique dans le fait de se raconter, ça procure un bien-être indéniable » , selon Julie Gaab.
« L’idée est de prêter sa plume pour tout le monde, pour toute personne qui a envie d’écrire ce qu’il veut : ses mémoires, un récit de vie, ceux d’un proche, pour une association, une entreprise » , explique l’écrivain qui se met au service de son client. « Mon rôle est de prendre la place qu’ils vont me donner. J’écris au service de quelqu’un, je l’accompagne » , explique-t-elle.
Une évidence
Un réseau national
Une biographie ne faisant pas l’autre, l’auteur ne pratique pas de forfait, mais des paiements à la séance : « Il n’y a pas d’engagement. D’une séance sur l’autre j’écris, je réorganise, je soumets ensuite au client qui peut me faire modifier ou refaire mon écrit. Il y a une vue d’une séance sur l’autre et la personne me paye à la séance » , explique l’écrivain pleine d’énergie et d’envie qui vient d’intégrer un réseau d’écrivain biographe, le NPI (Nègres Pour Inconnus.
Cet engagement dans ce réseau permet d’assurer confidentialité, convivialité, souplesse, qualité et sécurité.
Samedi 17 septembre, la jeune femme ouvrira les portes de son petit chalet le temps d’une après-midi découverte. L’artiste-peintre Iris y exposera ses derniers travaux et y proposera des stages d’arts plastiques en symbiose avec la nature.