La Ville et Eiffage trouvent un accord
L’embellissement du coeur de Vire n’aura pas été un long fleuve tranquille. Du mobilier qui rouille, des pavés qui bougent et maintenant des dalles de granit trop dangereuses. Un accord vient d’être trouvé pour limiter la facture.
La séance du conseil communal de rentrée s’est déroulée lundi soir à l’Hôtel de ville en présence d’un nouvel élu en la personne de Rémy Maubant. Élu sous la mandature Jean-Yves Cousin, il a pris le relais après la démission de la conseillère de l’opposition, Maryline Guedj qui est intervenue avant l’été.
Cette rentrée 2016 a été l’occasion pour le maire, Marc Andreu Sabater, de faire un point sur les investissements qui marqueront l’année. « Le pôle environnement va démarrer, tout comme le pôle de santé, les urgences à la clinique et la rénovation du musée, soit près de 2 millions d’euros d’investissement » , a- t-il assuré. Une bonne note qui vient compenser des dépenses imprévues mais nécessaires.
Des dalles dangereuses
C’est le cas concernant des travaux en cours dans la rue Chênedollé. En effet, les dalles de granit installées il y a moins de 10 ans dans le cadre de la rénovation du coeur de Vire s’avèrent être dangereuses. « Elles sont à l’origine de chutes très sérieuses. C’est un crève-coeur mais on ne pouvait pas continuer comme ça. Nous sommes obligés de réparer les erreurs faites précédemment » , a renchéri le maire.
Chaussée et trottoirs sont dotés de dalles de granit trop grandes qu’il a fallu enlever pour les couper avant de les remettre. Une conception du sol qui ne convient pas au trafic routier, sachant qu’elles n’ont certainement pas eu le temps de sécher convenablement à l’époque des travaux. La Ville a ouvert des négociations avec l’entreprise Eiffage Route Normandie afin de lui demander de faire jouer sa garantie décennale. Une solution qui n’a pas été retenue car des travaux ont été réalisés sans consultation de l’entreprise afin d’ôter les dalles concernées et de procéder directement à des bouchages en béton.
Malgré tout un accord a été trouvé afin de répartir le coût de l’opération d’un montant de 285 000 € entre la Ville et Eiffage de la façon suivante : 108 000 € à la charge de l’entreprise et le reste à la charge de Vire soit 177 000 €. Ces travaux sont actuellement en cours pour la partie chaussée. Ils continueront jusqu’en novembre prochain afin de réaliser également les bordures. Autre source de préoccu- pation, la vente des parcelles sur le lotissement de l’Errie. En effet, les trois terrains à bâtir ne trouvent pas acquéreur. « Il n’y a pas de possibilités de raccordement à l’assainissement collectif. De plus, une ligne à haute tension passe pas très loin des parcelles ce qui n’arrange rien » , a expliqué Serge Couasnon, maire adjoint. Dans ce contexte, les élus préfèrent baisser le prix de vente déjà bien en dessous du prix indiqué par le Domaine. Le lot 1 d’une surface de 1 264m2 évalué à 32 000 € en 2012 puis mis en vente à 29 500 € passe à 20 000 €. Le lot 2 d’une surface de 1 178 € évalué à 30 000 € passe à 18 000 € et le troisième passe de 36 000 € à 20 000 €.
Enfin, le projet d’implantation de la maison des solidarités dans les locaux de l’école Paul Nicole semble abandonné. « C’est certain, nous allons réaliser une maison des solidarités car on s’y est engagé, mais ça ne sera pas dans l’école Paul Nicole » , a consenti le maire.
Des questions qui n’ont pas fait l’objet de remarques particulières de la part de l’opposition. La séance était levée à 22 h 30.
Des parcelles au rabais