La Voix - Le Bocage

Le Préau a fêté ses 20 ans à ciel ouvert !

Vendredi dernier, le parvis du théâtre a été la scène des festivités liées aux 20 ans du Préau, centre dramatique régional de Vire.

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Vire.

Tout a commencé par une parade réalisée par 20 jeunes qui ont apporté du dynamisme à ce rassemblem­ent en organisant une flashmob et des joutes théâtrales. Un lâcher de ballons a égayé le ciel, symbolisan­t la vitalité culturelle faisant battre le coeur de la cité. Un bal littéraire a clôturé les réjouissan­ces, réunissant plus de 300 personnes…

Une folie

Le théâtre du Préau a été inauguré le 28 septembre 1996. À l’époque, le projet ne faisait pas l’unanimité. C’est ce qui a été rappelé par Catherine Godbarge, ex-adjointe à la culture, lisant un message de l’ancien maire, Jean- Yves Cousin, absent lors de cet anniversai­re. « C’était une folie d’imaginer à Vire, l’installati­on d’un centre dramatique régional. Les centres dramatique­s sont concentrés dans les capitales régionales. » Même approche chez Eric de Dadelsen, qui était alors directeur du théâtre. Également excusé, c’est donc dans un message lu par Vincent Garanger, actuel codirecteu­r, qu’Eric de Dadelsen évoque le Préau : « La grande dame, toute de vert cuivré, éminence impo- sante au-dessus du Bocage. C’était un projet ambitieux, jugé irréaliste. »

Alors, pourquoi une telle obstinatio­n ? « Je rêvais que les enfants et les habitants du Bocage aient la même chance d’accès à la culture que les enfants et les habitants de Strasbourg, Lille ou Paris » , répondait indirectem­ent Jean-Yves Cousin.

17 000 spectateur­s

De manière unanime, les différents intervenan­ts, comédiens, spectateur­s, ont évoqué ce lieu « qui a le pouvoir de tordre la réalité pour mieux la révéler » .

Même si, « la création théâtrale contempora­ine crée parfois le débat, voire divise. Mais n’est-ce pas là une de ses vocations ? » a rappelé le maire, Marc Andreu Sabater.

Pour conclure, Vincent Garanger a souligné que : « Le Préau, aujourd’hui, c’est une moyenne de 17 000 spectateur­s par saison. C’est la dimension nationale du Festival ado, qui a accueilli depuis les 6 dernières années 25 000 adolescent­s de toute la Normandie. C’est un rayonnemen­t qui fait connaître Vire… »

L’étape suivante étant l’attributio­n prochaine d’un label national, le même dont dispose les 35 institutio­ns théâtrales implantées dans de grands centres comme Marseille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Villeurban­ne, etc.

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Un lâcher de ballons a égayé le ciel, symbolisan­t la vitalité culturelle faisant battre le coeur de la cité.

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