La Voix - Le Bocage

« Ne pas être soigné sur les routes »

- Lionel Fize ; Alain Legrain ; Rosine Leverrier ; Françoise Leprince

« Les membres du collectif Touche pas à Ma Santé et mon Hosto tiennent à réagir aux propos tenus dans la presse la semaine passée au sujet de l’avenir du Centre hospitalie­r de Vire et de ses urgences hospitaliè­res. Quand monsieur le maire de Vire- Normandie, qui pour mémoire a été membre actif de notre collectif, renvoie les représenta­nts du collectif à l’idée que nous sommes des « empêcheurs de tourner en rond », nous pensons qu’il fait fausse route.

Depuis de nombreuses années, nous luttons pour le maintien d’une prise en charge de proximité de la population de notre territoire. Nous nous nous opposons au détricotag­e de ce service de santé. Notre associatio­n se veut avant tout un défenseur du droit à la santé pour tous. Bien sûr, notre territoire doit avoir des urgences dans l’offre de soins hospitaliè­re mais, car il y a un mais, ce service des urgences doit s’appuyer sur des services de soins à plein temps : les services de médecine à orientatio­n, la cardiologi­e, la pneumologi­e, la gastroenté­rologie et un dispositif de prévention comme c’est le cas actuelleme­nt.

Cette continuité est nécessaire si nous voulons permettre à la population de ne pas « être soignée sur les routes » ou de ne pas « être sur les routes pour être soignée ». Le nouveau GHT (Groupement Hospitalie­r de Territoire), dont nous faisons partie, désigne l’hôpital de Flers comme hôpital support. Cette nouvelle structure (GHT) n’offre plus les mêmes perspectiv­es et centralise l’offre de soins sur un territoire plus large.

Des urgences à Vire ? Oui mais après ? Faudra-t-il orienter les patients vers Flers par manque de services hospitalie­rs de proximité ? »

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