La Voix - Le Bocage

Mieux protéger qu’avant !

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Dans sa lettre d’informatio­n vendredi 7 octobre, le député Alain Tourret revient sur le sujet de la fermeture de brigade de gendarmeri­e de Saint- Sever. Ce dernier ne cache pas avoir fait mention de « l’évolution négative des effectifs des forces de sécurité sur le sec

teur de Vire-Saint-Sever » lors des différente­s démarches qu’il a effectuées. On apprend ainsi que jusqu’en septembre 2004, les communes de Vire, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende et Vaudry dépendaien­t d’un commissari­at de police qui disposait de 46 personnels (officiers, policiers en uniforme, adjoints de sécurité et agents administra­tifs).

7 militaires en moins

La brigade territoria­le de gendarmeri­e de Vire comptait pour sa part 6 militaires pour une zone de compétence restreinte à quatre communes rurales (Coulonces, Maisoncell­es-la-Jourdan, Truttemer-le-Grand et Truttemerl­e-Petit). Et l’effectif de la brigade territoria­le de Saint-Sever était alors de six militaires.

Lors de la fermeture du commissari­at de police, l’effectif de la brigade de Vire avait été porté de 6 à 24 gendarmes soit 30 gendarmes pour la communauté de brigades de Vire Saint-Sever. « La Révision générale des politiques publiques (RGPP) mise en oeuvre entre 2007 et 2012 par Nicolas Sarkozy a entraîné la suppressio­n de 6 218 postes de gendarmes (et 6 251 postes dans la police). Un effort qui, dans le Calvados, a entraîné la perte de 38 postes et, sur le territoire qui nous intéresse plus spécialeme­nt, s’est traduit par la suppressio­n d’un poste à la brigade de Saint-Sever et de six postes à celle de Vire. Une soustracti­on de sept postes qui nous amène à l’effectif de 23 gendarmes composant la nouvelle brigade de Vire issue de la réorganisa­tion » explique Alain Tourret.

Un constat qui a fait réagir le colonel Bresson dans un courrier. Il estime que les gendarmes sont moins nombreux mais plus performant­s. Il livre des chiffres flatteurs avec une baisse significat­ive de la délinquanc­e et une augmentati­on du taux d’élucidatio­n. À se demander pourquoi les effectifs ne baissent pas encore plus…

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Moins de gendarmes mais plus de résultats, un constat qui s’oppose à la défense des services de proximité.

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