Les pompiers ne passent pas… des travaux à venir rue Chaussée
Après la rue Chênedollé, c’est la rue Chaussée, déjà rénovée en 2013, qui devra être revue à l’avenir. L’annonce a été faite au dernier conseil de quartier du centre-ville.
Plusieurs sujets sensibles sont au coeur des préoccupations des habitants du centre-ville. Essentiellement : la sécurité, le stationnement, la propreté, les actes d’incivisme. Ils ont été évoqués, lors du conseil de quartier qui s’est tenu, mercredi dernier, salle Turpin.
Mais les travaux, aussi, inquiètent les riverains. Des nuisances sont toujours à craindre. Eh bien, bingo ! Après la rue Chênedollé, c’est au tour de la rue Chaussée d’être dans le collimateur. Elle doit impérativement être rénovée. La cause ? « La grande échelle des pompiers ne peut pas emprunter la rue ! » lance sérieusement le maire, Marc Andreu Sabater. L’assistance est stupéfaite ! La rue Chaussée a fait l’objet de très importants travaux en 20122013, sous l’ancienne municipalité. À l’époque, un slogan tout pimpant avait frappé les esprits : « Vire réinvente son coeur de
ville ! » Il fallait comprendre… sans les pompiers ! Dès l’entrée de la rue, le stationnement est autorisé de chaque côté de la chaussée. « Pour stationner là, c’est d’ailleurs sportif ! » reconnaît
le maire. « Même si les voitures sont bien garées, le véhicule de pompier ne peut de toute façon pas passer si un incendie se déclare au 3e étage d’un immeuble. »
Les travaux entrepris il y a trois ans avaient pris du retard. Certains commerçants avaient râlé. Cette fois-ci, une commerçante de la rue des Remparts
monte au créneau : « Avec le nombre d’élus et de professionnels mobilisés sur un tel projet, personne ne s’est aperçu qu’un véhicule de pompier ne pouvait pas emprunter cette rue. J’hallucine ! » réplique-t-elle. La date de démarrage de travaux et leur durée n’ont pas été annoncés par le maire.
Contrôle de la zone bleue
Un projet d’aménagement des abords de la mairie est à l’étude, ainsi que la mise en sens unique de la rue Turpin. Un agent de surveillance de la voie publique prendra prochainement ses fonctions pour, entre autres, contrôler la zone bleue à stationnement gratuit, mais de durée limitée.
Par ailleurs, la durée des travaux dans la rue Jean-Lehoux fait débat. Entre la première et la deuxième phase des travaux, la voie devait être fermée à la circulation durant deux mois. « Mais l’entreprise n’a pas pu tenir ce délai de deux mois, qui a été prolongé de deux mois supplémentaires » , indique le maire, qui regrette vivement le manque de communication auprès des riverains.