La Voix - Le Bocage

L’humoriste Jeanfi atterrit LE 26 NOVEMBRE. à Aunay-sur-Odon

- E.M. Pratique : Salle des Fêtes d’Aunay-sur-Odon, le samedi 26 novembre à 20 h 30. Tarif : 15 €. Points de vente : Maison de la Presse, 4, rue de Caen & Halley Immobilier, 6, rue du 12 juin à Aunay-sur-Odon - Réservatio­ns : 02 31 77 71 18.

Chti’, Jeanfi, de son vrai nom Jean-Philippe Janssens, est né à Maubeuge. Engagé comme steward chez Air France, il décide de tout plaquer pour se lancer dans l’humour et voler de ses propres ailes. Depuis plusieurs semaines, sa carrière décolle, surtout depuis son intégratio­n dans l’équipe des « Grosses têtes » de Laurent Ruquier sur RTL. Rencontre.

Connaissez-vous notre région ?

Je connais un peu la ville de Caen car je suis venu y jouer il n’y a pas si longtemps. J’ai aussi de vagues souvenirs d’école et de voyages scolaires à la découverte des plages du débarqueme­nt. J’apprécie également Trouville.

Pourquoi un spectacle à Aunay-sur-Odon ?

C’est un collègue, Christophe Thérin, également steward chez Air France, originaire de cette commune, qui a tout fait pour que je vienne m’y produire. Son père, Rémi, fait partie du comité des fêtes. C’est avec un grand plaisir que j’y viens. Parlez-nous de votre parcours, de votre spectacle.

J’ai toujours eu le désir de faire rire. Un don que vient de ma mère. C’est une collègue, qui m’a inscrit à mon insu à un concours d’humoristes, le Printemps du Rire. Nous étions 900 et j’ai terminé finaliste. La même année, j’ai fini finaliste à Montreux et c’est là que je me suis dit que je devais saisir ma chance. Des profession­nels m’ont demandé si j’avais la matière pour écrire un spectacle. Je me suis ensuite essayé sur scène, entre deux escales. C’était pas évident de concilier mes deux occupation­s. Il m’a fallu faire un choix. C’est Françoise Deldick, une découvreus­e de talent pari- sienne qui m’a conseillé de ne pas lâcher. Pendant la première année, j’ai fait les deux à 100 %. Puis, j’ai décidé de prendre un congé sabbatique de deux ans pour tenter pleinement ma chance.

Aviez-vous un modèle ?

Oui, Muriel Robin. Pour moi, c’est la patronne. Je l’admire beaucoup. C’est toute ma jeunesse, mon adolescenc­e. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la rencontrer, mais je ne désespère pas.

Comment avez-vous intégré l’équipe des « Grosse têtes » ?

Une collaborat­rice de Laurent Ruquier est venue me voir cet été au festival d’Avignon pour me dire qu’il m’appréciait. Début octobre, Laurent m’a téléphoné en personne pour me dire que mon humour correspond­ait à celui des « Grosses Têtes » et m’a proposé de faire un essai dans son émission radiophoni­que. Une chance pour moi et un véritable accélérate­ur, puisque dès la première émission, j’affi- chais complet sur toutes mes dates parisienne­s jusqu’à la fin de l’année.

Comment sentez-vous sur scène ?

Je m’y amuse beaucoup et c’est très enrichissa­nt. C’est aussi pour moi l’occasion de rencontrer et d’aborder des personnes que je n’aurais jamais eu la possibilit­é de croiser. Dany Boon ou Elie Semoun en sont des exemples. Il y a beaucoup d’adversité dans ce métier, et là, j’ai rencontré de la bienveilla­nce. Être adoubé par Laurent Ruquier m’a ouvert des portes qui m’étaient encore fermées il y a quelques mois.

Avez-vous jets ?

Le cinéma et le théâtre me font des propositio­ns. En janvier je vais monter sur les planches dans une pièce qui s’intitule « Que la meilleure gagne » aux côtés de Laurence Badie et Henri Guybet. Je vais également commencer à écrire un second spectacle. L’avion est un domaine qui fascine les gens. Ils aiment

d’autres

pro- qu’on leur parle des coulisses. J’ai encore beaucoup de choses à raconter, tout en me renouvelan­t, puisque je raconte ma vie. Il y aura donc dans celui-ci un chapitre sur mon ancien métier, mais aussi sur mes nouvelles expérience­s, ma vie d’artiste et ses codes différents, la radio, mes rencontres, ma famille…

Que peut-on vous souhaiter à quelques semaines de la nouvelle année ?

J’ai pris la décision à plus de quarante ans de changer de cap et c’est toujours un peu compliqué. J’aimerais que tout cela dure, se consolide et que mon rêve continue.

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