La Voix - Le Bocage

Courir avec les feux follets J’AI TESTÉ POUR VOUS. de la Virée nocturne

La Virée nocturne, organisée par le Virking’raid, a réuni 513 participan­ts, samedi 5 novembre, à Vire. Un nouveau record pour cette course atypique, à la découverte de capitale du Bocage, la nuit. Un bon moyen de s’amuser et de tester son sens de l’orient

- Florian Hervieux.

Voici une épreuve qui sollicite la tête et les jambes. Une épreuve qui sollicite également votre capacité à chausser les baskets, un samedi soir, à 19 h, à l’heure de l’apéro… Mais le jeu en vaut la chandelle ! Ou du moins la lampe frontale. Car il faut être équipé au départ de la Virée nocturne, pour se repérer dans les rues viroises. La lampe vissée à la tête, le gilet jaune façon Karl Lagerfeld, moins le noeud pap’, et le dossard 72 sur le dos. Parés à près d’1 h 30 d’aventure. Le but du jeu dans cette épreuve « cool » de 8 km : retrouver les 24 balises en un temps minimal, à travers toute la ville.

Les Vikings amusent la galerie

Du gymnase du Val de Vire, notre équipe de trois s’élance dans la nuit, en suivant quelque peu la masse de joyeux participan­ts. Point de pression au départ, l’ambiance est bon enfant. Les Vikings, que nous retrouvero­ns un peu partout sur le parcours, détendent les coureurs et fournissen­t à chaque équipe une ou deux cartes, sur la pelouse du parc de l’Europe.

Première interrogat­ion : commencer par la balise près de la voie ferrée ou s’élancer dans l’avenue qui remonte en centrevill­e pour récolter les premiers « bips » de validation ? Car c’est un doigt électroniq­ue qui valide le passage à chaque point obligatoir­e. Dans une arrière-cour, sur le rebord d’une fenêtre, ou coincées près d’un bosquet, les balises sont postées un peu partout en ville. Une des difficulté­s consiste à réaliser 10 d’entre elles dans un ordre de passage imposé.

La lampe frontale rend l’âme !

Les handicaps s’accumulent : une des lampes frontales rend l’âme et nous avons oublié un crayon… Histoire de tracer un parcours. La connaissan­ce du plan de la ville facilite quelque peu les choses. Le plus sportif d’entre nous est équipé du doigt électroniq­ue pour valider chaque passage. Le temps qu’il valide, nous analysons la carte pour poursuivre la course. Les rouages se mettent en place.

20 minutes de pénalité

La côte entre le parc de l’écluse et le château fait du mal aux jambes, les feuilles sont glissantes vers les Vaux de Vire. Mais on ne lâche pas ! Le parcours imposé se fait sans grosse difficulté, avec en prime, un passage sur les sommets de la Porte-Horloge, qui avait les escaliers bondés ce soir-là.

Dernière épreuve : suivre à la lettre le tracé dans le quartier du Val de Vire, car des balises non indiquées sur la carte y sont cachées, dont une dans un passage très étroit entre deux bâtiments. Mais ne montrons pas trop notre joie, histoire de ne pas attirer une autre équipe…

Sprint final. L’équipe numéro 73, partie juste avant nous, nous talonne. 1 h 20 pour réaliser les 8 km et dénicher toutes les balises, sauf une… La 13, qui ne nous a pas porté chance. Et que nous avions hésité à aller chercher au départ… Ce qui nous vaudra 20 minutes de pénalités. Mais le classement reste honorable : 49 sur 107.

L’équipe Breizh power s’en est bien sortie, chez les Vikings de Normandie… ! Et conseille à tous les sportifs non-aguerris de se lancer dans l’aventure !

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