La Voix - Le Bocage

Le résultat rebat les cartes des législativ­es ?

- I.I.

Suite aux réactions liées à la victoire de François Fillon à ce premier tour de la primaire, la candidate aux législativ­es, Evelyne Stirn, ne décolère pas. Sans nommer personne, elle lance : « Laisser sous- entendre des choses est irresponsa­ble. On ne doit pas jouer avec les hommes et les femmes qui s’investisse­nt. Il faut que ces messieurs respectent le fonctionne­ment du parti. Il y a des manoeuvres qui ne sont pas brillantes » .

Lorsqu’on l’interroge sur une éventuelle difficulté à conserver son investitur­e obtenue sous la gouvernanc­e de Nicolas Sarkozy, elle s’insurge : « J’ai été investie à l’unanimité. Des circonscri­ptions ont été laissées libres pour le Centre. Moi je serai loyalement derrière celui qui gagnera la primaire. Je l’ai dit dimanche soir, je rejoins François Fillon. Celui qui va gagner dimanche sera le candidat à la présidenti­elle. Cela a du sens. Si on commence à mettre la pagaille, la droite perd. Je suis tout à fait sereine. Le gagnant ne s’amusera jamais à casser les investitur­es et à donner un spectacle lamentable de notre parti. Un parti comme le nôtre ne peut pas fonctionne­r comme ça » .

Mais les choses ne semblent pas aussi claires du côté de l’ancien député-maire de Vire, Jean-Yves Cousin. Si celui-ci était resté plus que discret depuis plus de deux ans, l’option d’un éventuel retour n’est pas totalement rejetée. En effet, c’est son candidat qui est arrivé en tête, celui pour lequel, il a endossé le rôle de responsabl­e départemen­tal. Cette fois, le Virois a rejoint son fief dimanche et loin de rester muet au regard des résultats de son favori, François Fillon, il affirme : « C’est un ami depuis très longtemps. J’ai toujours été à ses côtés. J’étais présent en juillet 2012 lorsqu’il a annoncé son intention d’être candidat. C’est pourquoi j’étais une sorte de référent départemen­tal naturel. Après le second tour, nous aurons à nous retrouver tous, pour être unis derrière un seul homme ». Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’en cas de victoire, les investitur­es seront revues, Jean-Yves Cousin assure : « ça n’est pas l’objet. Pour le moment, on parle des primaires. Je suis engagé avec l’homme et je peux juste dire que c’est volontaire » . Tel un message envoyé à d’autres, il ajoute : « il faut que toute la famille politique se retrouve autour du gagnant du second tour ».

Réponse donc dimanche soir.

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