La Voix - Le Bocage

Maltraitan­ce animale, grand excès de vitesse…

- I.I.

Une nouvelle audience du tribunal d’instance de Vire s’est déroulée jeudi 17 novembre. Il a été question notamment de deux affaires de maltraitan­ce animale.

Justice. La première concernait une plainte déposée par la fondation d’assistance aux animaux après la découverte d’un chien laissé dans une ancienne casse-auto située dans le Pré-Bocage.

Le représenta­nt de la fondation estimant que le chien n’avait ni abri, ni nourriture. Le propriétai­re de l’animal n’ayant jamais donné suite aux courriers laissés par la fondation, le juge lui a demandé de s’expliquer. Ce dernier a contesté les faits et indiqué qu’il avait bien demandé aux gendarmes de venir sur place, sans succès. Le juge a estimé que faute de preuve flagrante, il était judicieux de relaxer le prévenu.

Même décision pour une autre affaire de maltraitan­ce envers une jument. Cette fois, c’est le voisin du propriétai­re de l’animal qui a porté plainte, estimant que la taille de l’enclos de l’animal située à proximité d’une habitation du Bocage, était insuffisan­te pour permettre à la jument de se nourrir.

Le prévenu indiquait au juge qu’il s’agissait simplement d’un conflit de voisinage. C’est le certificat du vétérinair­e qui a permis au prévenu d’être innocenté.

A 180 km/h à Saint-Ouendes-Besaces

L’audience se poursuivai­t à tambour battant mais dans l’écoute et le dialogue entre le magistrat et les prévenus. Beaucoup d’affaires portaient sur des infraction­s au code de la route. Un jeune homme qui franchit une ligne blanche pour éviter un accident et pour qui le juge a reconnu la pertinence de cette démarche en lui accordant une relaxe.

Un autre jeune homme épinglé à 180 km/h (vitesse retenue : 175 km/h) à Saint-Ouen-des-Besaces et qui n’a pas su expliquer le pourquoi de cette vitesse particuliè­rement élevée. Le juge a confirmé l’amende de 300 € et la suspension du permis de conduire durant 3 mois.

Enfin, cette affaire qui a pris un peu plus de temps pour établir si le chauffeur d’un poidslourd­s qui ne portait pas sa ceinture en centre-ville de Vire était dans son bon droit. Dans un premier temps, celui-ci faisait valoir un texte de loi permettant au vendeur en porte à porte de ne pas s’attacher. Faute de convaincre le juge, il changeait d’argument et faisait mention d’un certificat médical lui permettant de ne pas porter la ceinture.

C’est ce dernier argument découvert par le juge dans l’instant qui a permis au prévenu de ne pas être condamné. Comme quoi, le dialogue est toujours une bonne chose.

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Photo d’illustrati­on.

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