La Voix - Le Bocage

Les rugbywomen se dévoilent

Après les « Dieux du Stade » , voici les « Déesses » ! Les femmes du Rugby Club du Bocage Virois se dévoilent, pour la première fois, dans un calendrier tout en féminité. Essai transformé !

- Laura Baudier

L’équipe féminine du Rugby Club du Bocage virois (RCBV) donne le coup d’envoi à une mêlée d’un nouveau genre, non pas dans le but de conquérir le ballon, mais des nouvelles recrues !

Il y a de fortes chances pour que l’ovalie calvadosie­nne ne reste pas indifféren­te au projet des féminines Viroises qui ont décidé de créer un calendrier à l’image de chacune des 16 filles, âgées de 20 à 46 ans, composant l’équipe. L’idée est venue d’Angélique, belle blonde aux cheveux d’or, l’une des joueuses de l’équipe : « Nous voulions créer un projet avec les filles de l’équipe, nous faire connaître et avoir de nouvelles recrues » , explique-t-elle.

Objectif compétitio­n !

Si le RCBV existe depuis maintenant quarante ans, la section féminine n’a été créée que l’an dernier, même s’il y avait déjà eu des tentatives à certaines époques.

Les filles s’entraînent le mardi et le vendredi de 19 h 30 à 21 h au stade de l’Orient à Vire-Normandie.

En recrutant de nouvelles filles, l’objectif de l’équipe est de pouvoir pratiquer la compétitio­n. Le recrutemen­t se fait toute l’année, à partir de 18 ans.

Oser sauter le pas

Angélique, Sylvie et Sandra tiennent à rassurer celles qui n’oseraient pas sauter le pas (ou plutôt botter !) : « On n’y connaissai­t rien quand on est arrivées l’an dernier ! » « Chaque joueuse a sa morphologi­e, ses compétence­s physiques, et c’est grâce à ça que tout le monde peut jouer car on se complète. L’équipe est éclectique » , souligne Angélique. « C’est ça le rugby ! » , ajoute Yvan Icher, l’un des dirigeants du club.

Dans le calendrier, on trouve toutes formes de photos, aussi bien dénudées qu’habillées : « Nous voulions présenter l’équipe féminine sous différents côtés. Les filles qui ne voulaient pas se dénuder sont restées habillées. Les photos sont correctes, tout reste dans la subjectivi­té, nous ne voulions surtout pas tomber dans la vulgarité » , explique Angélique, également photograph­e du calendrier, avec Yvan. Si certaines ont préféré poser dévêtues afin de montrer que « ce n’est pas parce qu’on joue au rugby qu’on n’est pas féminines » et « garder le côté féminin et sexy » , d’autres ont préféré poser dans leur tenue de jeu. « Chaque fille s’est approprié une pause, une photo, une tenue, on s’est adaptés à chaque fille, à son identité » , souligne la photograph­e.

Les séances photos se sont déroulées, sur quatre jours, le mois dernier « suivant les disponibil­ités des filles pour que chaque fille puisse apparaître sur les photos. »

Se faire connaître

Reste plus maintenant qu’à découvrir le calendrier, édité pour le moment à 350 exemplaire­s, qui sera disponible dès le 16 décembre prochain, date à laquelle les filles prendront les manettes du Feeling K-Fé « pour nous faire connaître. »

Ils seront ensuite disponible­s à la vente (5 €) chez les sponsors (Intermède Coiffure, Coach 34, Le Feeling K-Fé, Soficom, et Le Relais normand à Vassy) ainsi que les dimanches, pendant les matchs des garçons. Possibilit­é également de s’en procurer directemen­t auprès des filles. « On compte beaucoup sur le bouche à oreille. »

Les bénéfices serviront à financer les équipement­s et les jeux de maillots pour les féminines « si on repart en compétitio­n l’an prochain. »

Du plaisir avant tout

En tout cas, les filles semblent ravies du résultat : « L’ensemble des filles a pris plaisir à ce projet, chaque fille a pu garder sa personnali­té sur les photos » . « On espère maintenant vendre un grand nombre de calendrier­s, se faire connaître dans le Bocage Virois et avoir beaucoup de recrutemen­ts ! »

Le rugby mis à nu

Newspapers in French

Newspapers from France