Agrandie et repensée, TRAVAUX. la déchetterie fermée 3 semaines
Pour créer une nouvelle entrée et réaménager un espace agrandi, il faudra 3 semaines. Une période pendant laquelle la déchetterie de Maisoncelles-Pelvey sera fermée au public. Celle de Livry prendra le relais.
L’actuelle entrée sera bientôt fermée. « Pour fluidifier la circulation et la rendre plus rationnelle, la déchetterie de Maisoncelles- Pelvey, située au lieu- dit Le Bouquet de Mathan, va faire l’objet de travaux d’agrandissement » , dévoilent ensemble Christian Hauret, président du syndicat mixte, et Stéphane Gervaise, technicien environnement. Coût du chantier : environ 270 000 €.
270 000 € de travaux
Pour cela, l’endroit particulièrement prisé les samedis matins sera fermé au public du 30 janvier au 24 février. « Pendant cette période, la déchetterie de Livry prendra le relais avec les horaires de MaisoncellesPelvey. L’aménagement, lui, s’étendra jusqu’en mars » , informe le président. Créée il y a une quinzaine d’années et gérée pour l’heure par le syndicat mixte, elle accueille jusqu’à 450 véhicules par jour. Soit quelque 60 000 passages annuels pour un volume traité de 6 500 t.
Dès l’extérieur, des changements vont être opérés. « Pour éviter les bouchons sur cet axe routier, fréquents et dange- reux, une aire d’attente va être créée. » Cette zone tampon permettra aux automobilistes de patienter sans gêner la circulation. À l’entrée, qui sera déplacée, une borne devrait être mise en service dans les prochains mois. « Les gens devront à terme badger, ce qui nous permettra de les identifier, d’éviter les abus et de mieux maîtriser les flux. » Car certains auraient tendance à l’oublier : la déchetterie a un coût et « eux payent indirectement » , insiste le technicien environnement.
Une circulation fluidifiée
Pour fluidifier la circulation, le syndicat mixte a acquis une petite partie du terrain voisin, la future entrée du site. « Là, nous bâtirons un local de 20 m², le nouveau bureau des trois agents. » L’actuel a profondément souffert des effractions successives, « pourtant, ici, il n’y a rien à voler » , déplore Christian Hauret. Une fois la barrière passée, les usagers seront orientés vers les différents espaces grâce à un système de fléchage repensé.
La zone dédiée aux branchages restera mais le revêtement de sol, lui, sera refait. Agrandi, l’espace accueillera aussi les tontes, non loin d’une benne à amiante. Les conteneurs à verre et à papier seront remplacés. Le haut de quai, débarrassé d’une large haie, offrira une circulation facilitée. Encombrants, cartons et autres ferrailles seront à déposer dans ces alvéoles. « Nous en avons prévu une de plus, pour anticiper un nouveau flux », note Stéphane Gervaise.
Toujours en quête d’amélioration du service tout en sécurisant le site, le syndicat mixte sait que traiter ces déchets ne s’improvise pas. « En 10-15 ans, le métier a énormément changé. La gestion devient de plus en plus fine et le centre d’enfouissement de Cauvicourt arrive à saturation. C’est un très gros problème qui nous faut anticiper » , insiste le président du syndicat mixte qui travaille au quotidien pour réorienter les gens vers des manières alternatives à l’enfouissement.