Médaille du mérite pour Claude Hardouin
Samedi 26 novembre, en prélude à l’assemblée générale annuelle des anciens combattants de Chanu, Beauchêne et Larchamp, le président de la section Guy Hardouin a remis à Claude Hardouin la médaille du mérite de l’Union nationale des combattants (UNC) échelon vermeil.
Pour cela, il était accompagné de Jean Lavollé, président départemental des anciens combattants.
C’est Claude Hardouin qui avait fondé la section d’anciens d’AFN chanusienne, il avait choisi de prendre la responsabilité de s’occuper des anciens combattants de 1914-1918 et de 19391945. Il avait cependant refusé la présidence de la section.
Après de longues réflexions, Guy Hardouin avait accepté de prendre cette charge pour une année « et voilà 34 ans que cela dure ! » Ainsi, la section d’anciens combattants de Chanu avait vu le jour le 30 juillet 1982. Claude Hardouin avait alors été nommé président d’honneur.
Depuis, il n’a cessé de participer et travailler au bon déroulement de toutes les cérémonies commémoratives. « 8- Mai, 11- Novembre, galette des Rois, déjeuner aux tripes, voyages, distribution de convocations, porte-à-porte, Claude Hardouin est impliqué dans toutes les tâches. »
Cette cérémonie était suivie par huit soldats de France de Chanu et de Tinchebray, parmi eux, le maire de la commune Thierry Aubin, inquiet du futur des manifestations d’anciens combattants. « Nous avons l’obligation de nous mobiliser pour faire en sorte que perdure le devoir de mémoire insufflé par les anciens combattants. Cela ne peut se faire qu’avec une partici- pation massive de soldats de France. Cette possibilité est trop méconnue, pour devenir soldat de France, il suffit d’être de nationalité française. Cette fonction est ouverte aux femmes. J’estime que les professeurs d’histoire devraient devenir soldats de France et permettre ainsi d’avoir à coeur le devoir de mémoire. »
N’attendons pas que nos anciens combattants ne soient plus en mesure de célébrer les commémorations. « Les veuves d’anciens combattants peuvent également le devenir. »