Une fermeture d’école qui désespère les commerçants…
Saint-Martin- de-Tallevende.
Comment éviter la fermeture de l’école SaintExupéry ? Après les parents d’élèves de s’opposer à cette probable décision, c’était au tour des commerçants de montrer leur mécontentement mardi 14 mars lors d’une réunion aux côtés de Marc Andreu Sabater, maire de Vire-Normandie, et de Raymond Gabillard, maire délégué de Saint-Martinde-Tallevende, à la mairie.
« Il était au départ question de fermer une classe et maintenant, c’est l’école tout entière qui est concernée par cette fermeture » , déplore la coiffeuse Fabienne. « Quel gâchis de fermer une école qui n’a que 14 ans. Chaque jour dans mon salon, les clients en parlent et s’inquiètent de cette fermeture, les gens sont catastrophés. »
Une pétition a même été faite récoltant plus de 2000 signatures. « Cependant non validée par le conseil municipal, la décision définitive sera prise dans 15 jours » affirme Marc Andreu Sabater, qui semble aussi très affecté par ce choix. Pour l’ensemble des com- merçants, tout est déjà décidé. « Des navettes pour transporter les enfants seront à leur disposition » , rassure le maire.
Un sort qui inquiète
« L’effectif des classes est connu » , insiste Marc AndreuSabater Sabater qui a expliqué que les 4 à 5 naissances par an ne suffisaient pas pour remplir une école, « l’essentiel des habitats sont des gens sans enfants scolarisés. »
Des commerçants, solidaires des parents d’élèves, pensent que ce quartier excentré va mourir à petit feu. « Et pourquoi ne pas laisser aux parents le choix de l’école ? » , s’interroge toujours Fabienne qui insiste sur la beauté de Saint-Exupéry, sur la facilité de stationnement contrairement par exemple à celle de Castel où chaque jour règne un désordre de circulation. Des questions avec une réponse : « La répartition des effectifs est une responsabilité de l’Éducation Nationale et des enseignants » , confirme le maire. Et le commerce dans cette affaire, que va-t-il devenir s’inquiètent les commerçants.
60 personnes
« Pour tous, c’est très ennuyeux. Et les métiers de bouche seront davantage touchés explique Fabienne. Le quartier emploie une soixantaine de personnes. L’inquiétude de conserver ses emplois est réelle et un quartier sans école est un quartier sans vie. » Les commerçants totalement désemparés cherchent des solutions pour éviter cette fermeture mais le temps est compté, à peine deux semaines avant le verdict, ce qui semble très court pour envisager d’autres manifestations.