La Voix - Le Bocage

« Il faut rester solidaires dans notre bataille »

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Lors de son assemblée générale du 31 mars, l’Aldeva Condé/ Flers a rappelé sa déterminat­ion à voir un jour un procès de l’amiante en France.

2016 a été une année « riche » selon François Martin, président de l’Aldeva Condé/ Flers qui oeuvre pour la défense des victimes de l’amiante depuis 1997. « Nous nous sommes déplacés au Tass d’Alençon, de Caen, à la Cour d’appel de Caen, soit une dizaine de déplacemen­ts. »

Seul bémol : la diminution de la participat­ion des adhérents. « Il est indispensa­ble de maintenir notre présence. Il faut rester solidaires dans notre bataille, solidaires envers les victimes et les plaignants. Il faut aussi que les ayants-droit se mobilisent. »

De son côté, la Fnath, l’associatio­n des accidentés de la vie, qui travaille étroitemen­t avec l’Aldeva, a recensé plus de 5 000 interventi­ons écrites.

Elle peut notamment intervenir pour par exemple « enclencher les procédures de faute inexcusabl­e de l’employeur », précise Jean-Claude Barbé, viceprésid­ent de l’Aldeva.

Il faut ajouter aussi la collabo- ration du cabinet Ledoux.

« En matière de faute inexcusabl­e, nous avons constaté depuis quelque temps une diminution générale des indemnisat­ions des victimes », regrette Jean-Claude Barbé.

Localement, les acteurs rappellent que « certains dirigeants et qu’un médecin du travail des entreprise­s de Condé-sur-Noireau et de la Vallée de Vère ont été mis en examen. Que pouvons-nous attendre de cela et du résultat définitif ? »

L’Aldeva soutient : « Nous devons être tous mobilisés, sur le dossier pénal si nous voulons un véritable procès de l’amiante en France, êtres prêts à manifester notre mécontente­ment, ce que nous voulons c’est que les dommages subis par les victimes de l’amiante soient équitablem­ent réparés, qu’il s’agisse de maladies profession­nelles ou d’exposition environnem­entale. »

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