Manu Payet nous raconte son histoire !

Manu Payet sera sur la scène du Cargo de Caen, le mercredi 26 avril. Rencontre

Connaissez-vous notre région ?

J’aime beaucoup Deauville et Trouville, mais également Cabourg que j’ai découvert il y a très longtemps. Des amis y avaient leur maison d’enfance et j’avais la chance de venir y passer de bons moments.

Qu’est-ce qui vous a tenu aussi longtemps éloigné de la scène (huit ans) et qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’y remonter ?

J’étais occupé à écrire, à faire des films. Le temps a passé très vite, sans que je m’en rende compte. C’est pour répondre à l’attente des gens très nombreux et très pressants, qui me le faisaient savoir, j’ai donc décidé d’y retourner.

Quels thèmes abordezvous dans votre spectacle « Emmanuel » ? Tout est autobiographique. Je parle de mon histoire, de mon expérience et je me rends compte que le public et moi sommes pareils.

Sur votre affiche, vous vous identifiez au film culte de Just Jaeckin, pourquoi ce choix ?

Parce que c’est mon prénom, que mon spectacle est une sorte de mise à nu. J’avais envie de faire une belle affiche qui sorte de l’ordinaire et qui fasse un clin d’oeil à une référence, sans être vulgaire.

Quels rôles aimeriez-vous interpréter ?

Celui d’un vrai méchant ou des rôles dramatiques comme dans « Un début prometteur » ou « Tout pour être heureux ». J’aurais bien aimé faire le rôle d’Astérix. Mon père nous avait offert tous les albums reliés en cuir quand j’étais enfant. Je les lisais avec lui, et maintenant qu’il

n’estun bel plus hommage.là, ce serait lui rendre

Avec meriez-vousquels comédienstravailler ? ai

Avec Denzel Washington, Tom Hanks ou encore Meryl Streep qui sont pour moi de très grands acteurs.

Où êtes-vous le plus à l’aise ?

Certainement dans la comédie, pour laquelle je me suis passionné, tout en essayant de m’améliorer de film en film.

Quel autre métier auriezvous aimé exercer ?

Critique de voyages dans des hôtels luxueux. Genre « Guide du routard » mais sans randonnée et sans sac à dos.

Qu’est-ce qui vous fait rire ou pleurer ? J’essaie de trouver du rire dans ce qui me fait pleurer. Je suis quelqu’un d’assez mélancolique, comme beaucoup de clowns et c’est pour cela que je suis devenu comique et humoriste.

Avez-vous des modèles ?

J’avais beaucoup de tendresse pour Alex Métayer. J’aime beaucoup Gad Elmaleh ou Jamel Debbouze.

Quels sont vos projets ?

Je dois démarrer en juin le tournage d’un film avec Jonathan Cohen que j’ai écrit, dont le titre est « Budapest ». J’aimerais également beaucoup rejouer à l’Olympia.