Festi’Vire : qui succédera à P. Sébastien et Collectif Métissé ?
Après Patrick Sébastien et le Collectif Métissé, la mairie de Vire rend honneur aux années 1980 en programmant Émile et Images pour la troisième édition de Festi’Vire, samedi 10 juin.
Vire. Cette année, le nom de la tête d’affiche était un secret bien gardé, et qui devrait plaire aux fans de musique des années 1980 et 1990. « Depuis le début de Festi’Vire, on savait que l’on ferait à un moment une soirée année 1980. On a voulu faire venir Émile et Images l’année dernière, mais à cause de la tournée Star 80 ça n’avait pas pu se faire. Cette année, ils avaient trois semaines de libre et ils ont bien voulu rompre leur repos pour un concert à Vire, explique Régis Picot, adjoint chargé des grands événements et de la promotion de la ville.
Les Virois ont déjà eu l’occasion de voir le trio sur scène puisque ces derniers s’étaient rendus au théâtre en 1999, l’année de formation du groupe, pour un concert.
« Les plus demandés »
Le groupe incarne à lui seul cette période musicale si particulière que sont les années 1980, avec des mélodies connues par toutes les générations et qui a encore sa place dans la plupart des soirées musicales. Avec Star 80, dans lequel il occupe une place majeure, Émile et Images a connu un renouveau d’intérêt. « Ce sont les artistes les plus demandés dans le créneau des années 1980 » , confirme Régis Picot.
Comme chaque année, la soi- rée débutera d’abord, à 18 h 30, par un pique-nique géant, avec une centaine de tables de disponible, ainsi que des grilleurs et des confiseurs. « Les personnes qui le souhaitent peuvent bien évidemment apporter leur glacière » , précise Régis Picot.
50 000 €
À partir de 21 h 15, Boris chauffera la foule. Le roi autoproclamé des soirées disco proposera ses titres les plus célèbres comme « Soirée Disco », qui a l’époque s’est classé numéro un du top 50, et lui a permis de décrocher 10 disques d’or en 1996.
Pour assurer une soirée « top délire méga groove ! », le DJ reprendra aussi des musiques cultes des années 1990, comme le célèbre I Will Survive de Gloria Gaynor.
Niveau budget, l’enveloppe allouée à l’organisation ne dépasse pas les 50 000 €, comme l’année dernière. « C’est un budget fixe d’une année sur l’autre, explique Régis Picot. Il faut savoir que ce ne sont pas les artistes qui coûtent le plus cher, mais bien l’organisation de la soirée et la sécurité. »
Des entreprises mécènes
Afin de s’assurer de rester dans les clous, l’organisation bénéficie du soutien d’entreprises mécènes, qui aident dans l’organisation de la soirée. Une manière aussi de garantir la venue d’un public nombreux, qui bénéficiera au commerce Virois.
La soirée se clôturera aux alentours de 23 h 15, avec une séance de dédicaces qui devraient intéresser les passionnées. Rendez- vous le 10 juin prochain.