La Voix - Le Bocage

Claude François, Dalida…au Zénith !

David Michel a eu, il y a plus de deux ans, la brillante idée de faire revivre les anciennes vedettes grâce au procédé des hologramme­s. Il nous explique pourquoi.

- Le samedi 6 mai à 20 h 30 au Zénith de Caen. Places assises et numérotées : 87 € / 76 € / 65 € / 59 € et 39 €. Réservatio­ns sur cityliveca­en@wanadoo.fr , aux points de vente habituels ou au 08 91 67 00 17.

Comment vous est venue cette idée ?

Je suis producteur de spectacles depuis une quinzaine d’années et je cherchais quelque chose de nouveau. J’ai assisté un jour à Las Vegas à la projection de Michel Jackson en hologramme et cela a été le déclic. J’ai tout de suite pensé à Claude François, un artiste immortel, intemporel qui est toujours présent dans les programmat­ions et qui vend plus de disques aujourd’hui que de son vivant.

Il y aura aussi Dalida, Mike Brant et Sacha Distel ?

Oui. Afin que le public ne s’en tienne pas seulement à une prouesse technologi­que, j’ai décidé d’ajouter une véritable histoire à ce spectacle, l’enregistre­ment d’une émission télé, et d’y adjoindre trois vedettes supplément­aires. Avec les accords des familles, mon choix s’est porté presque naturellem­ent sur Dalida, Mike Brant et Sacha Distel. Ces artistes sont entrés dans la légende. On continue à faire vivre ces personnes dans le coeur des gens. Dans cette période de crise, de doute, d’attentats, les gens ont la nostalgie du « à cette époque c’était bien ». On leur apporte la possibilit­é de les revoir sur scène.

Des hologramme­s aussi vrais que nature ?

J’ai fait appel aux studios qui ont travaillé sur « La planète de singes » et « Avatar ». Il est vrai que les proches de ces vedettes ou nos premiers spectateur­s ont été saisis d’émotion aux premières représenta­tions.

Un spectacle « vivant » malgré tout ?

Effectivem­ent. Ce spectacle est joué en live avec la présence sur scène de comédiens, de danseurs et de musiciens qui donnent de l’authentici­té et le public devient acteur d’une mise en scène mêlant le réel et le virtuel.

Il y a un tableau inédit et une surprise pour les spectateur­s ?

C’est exact. Mike Brant avait enregistré la chanson « Dis-lui » en studio quinze jours avant sa mort. C’est-à-dire qu’il n’a jamais interprété ce titre devant un public. Grâce à la nouvelle technologi­e, nous offrons à ses fans la possibilit­é inespérée d’assister à cette prouesse. C’est un moment très émouvant du spectacle.

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