La Voix - Le Bocage

Ivre, il emprunte le périphériq­ue de Caen à contresens

- B.M. (PressPeppe­r)

Tribunal, Saint- Martindes-Besaces.

Un automobili­ste, avec un permis de conduire non prorogé, a été condamné mercredi 26 avril à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correction­nel de Caen, après avoir circulé à contresens et en état d’ivresse sur le périphériq­ue de Caen dans la nuit du 19 au 20 janvier.

Il avait les idées noires

Originaire de Saint-Martindes-Besaces, l’homme de 34 ans, a expliqué aux gendarmes qui l’avaient interpellé au niveau d’Hérouville- Saint- Clair qu’il « avait les idées noires » au moment des faits. Contrôlé avec un taux d’alcool de 0,88 mg par litre d’air expiré, le trentenair­e a reconnu avoir bu ce soir-là « une bière et un quart d’une bouteille de mousseux » , retrouvée en partie vide à ses côtés.

Rentré sur le périphériq­ue au niveau de la vallée des jardins, il a reconnu qu’il ne roulait « pas très droit » . Après avoir été dépassé par une voiture, il a alors « paniqué » et a fait un tête-à-queue. L’automobili­ste a terminé sa course, à l’arrêt, sur le bas-côté de la route, quand une voiture de police est intervenue.

À la barre, l’employé d’une société d’isolation a assuré qu’il n’avait pas eu le temps de rouler sur le périphériq­ue avant d’être contraint à l’arrêt. La juge lui a alors rappelé que la police a pourtant été alertée qu’un automobili­ste circulait bien à contresens. Il aurait ainsi roulé près de 500 m avant son tête-à-queue.

« Je ne les avais pas vus »

« Il se perd dans les détails et les explicatio­ns » , a insisté le procureur de la République, qui a rappelé que l’automobili­ste était également poursuivi pour d’autres faits, commis en 2014 à Éterville. Ivre, il avait refusé de s’arrêter à un contrôle mené par les gendarmes. « Je ne les avais pas vus » s’est défendu le trentenair­e.

Face à sa tendance «à consommer de l’alcool avant de prendre le volant » , le magistrat a requis à son encontre six mois de prison avec sursis et une amende de 400 €. Son avocat a quant à lui demandé l’indulgence du tribunal pour des faits « anciens » . Il a en outre expliqué que son client a besoin de son permis de conduire dans le cadre de son activité profession­nelle.

Après en avoir délibéré, la juge a décidé de ne pas répondre favorablem­ent à la demande de la défense. Outre la peine d’emprisonne­ment, elle a également suspendu son permis de conduire pour six mois.

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