L’ancienne boucherie transformée en appartements
À l’abandon depuis plus d’une dizaine d’années, l’ancienne boucherie de la commune déléguée s’apprête à se refaire une petite beauté et à accueillir de nouveaux habitants.
Truttemer-le- Grand. Située au 4, place Georges Patard, l’ancienne boucherie se trouve dans un état d’abandon manifeste depuis maintenant plusieurs années.
La Semivir (Société d’Économie mixte Immobilière viroise) a pour projet de racheter l’ancienne boucherie (pour un montant encore non communiqué à ce jour) à son propriétaire (l’ancien boucher).
« La commune déléguée de Truttemer-le-Grand possède deux immeubles : l’ancien restaurant et l’ancienne boucherie qui n’est plus en activité depuis plus de 12 ans et qui devient en mauvais état » , explique Pierre- Henri Gallier, maire de Truttemer-le- Grand. « Le projet est que la Semivir rachète cette ancienne boucherie avec la petite maison attenante » , continue-t-il.
Une nouvelle vie
La coiffeuse de la commune étant quelque peu à l’étroit dans ses actuels locaux, elle devrait investir le rez-de-chaussée de l’ancienne boucherie, une fois celle-ci remise en état.
Quatre appartements devraient être construits : l’un adaptable aux personnes à mobilité réduite (PMR) au rezde- chaussée, deux autres au premier étage et enfin le dernier au deuxième étage. Les loyers seront versés à la Semivir afin de rembourser les emprunts.
L’achat devrait être réalisé en juin et les travaux devraient commencer après les vacances d’été.
Le bâtiment devrait subir différents travaux : nettoyage extérieur de la propriété, fauchage, débroussaillage, évacuation des déchets verts, taille des végétaux en limite de propriété ; dératisation du bien ; nettoyage intérieur ; reprise de la toiture, en particulier avec les avaries de toiture ainsi que les descentes de gouttières ; reprise des façades.
Rénover l’habitat vacant
Un secret bien gardé
Concernant la maison attenante, elle est actuellement en procédure d’expropriation : « C’est la procédure habituelle. Il faut d’abord faire un constat d’abandon puis engager la procédure d’expropria- tion pour pouvoir l’acquérir » , souligne Pierre-Henri Gallier. « Il y en a pour six mois de procédure » , ajoute-t-il.
Cette maison, aujourd’hui à l’abandon, devrait accueillir une activité qui devrait ravir les habitants, mais le maire souhaite encore garder le secret…