Légumes, fleurs… une belle énergie au Bellaie
Depuis 1985, le l’ESAT Le Bellaie situé à Mesnil-Clinchamps s’est engagé dans la production horticole et maraîchère de qualité. Le samedi 6 mai auront lieu les portes ouvertes annuelles.
Mesnil- Clinchamps.
Aujourd’hui spécialisé dans 5 secteurs d’activités : la floriculture et le maraîchage, l’entretien et aménagement des espaces verts et jardins, la fabrication de palettes et caisserie, le conditionnement et le service aux entreprises, le centre accueille sur 11 hectares environ 85 travailleurs souffrant de handicap qui participent au développement de projets avec un double souci : environnemental et sociétal.
La journée portes ouvertes sera l’occasion pour le public de découvrir l’évolution de ce travail de longue haleine porté par les travailleurs du centre où respect de l’environnement rime avec respect des êtres humains.
Cette année, pour l’activité horticole, le directeur de l’établissement Eric Sanson et ses équipes ont développé une gamme de fleurs et légumes bio élargie pour être présents toute l’année. « Il y a une demande forte du consommateur qui recherche des produits de qualité ; et ça rentre dans notre politique qui favorise le développement durable, les circuits courts, l’économie circulaire… » . Un maraîcher professionnel, Stéphane Lecuisinier, a d’ailleurs été recruté pour poursuivre le développement de cette activité et répondre aux exigences environnementales du centre et aux attentes du public.
Un microclimat favorable à la culture
Développant des partenariats avec la clientèle régionale et tous les acteurs du tissu social et économique local, privilégiant la proximité et les circuits courts, l’ESAT s’inscrit dans une démarche d’éco- développement par la mise en oeuvre de techniques respectueuses de l’environnement telles que la valorisation des déchets bois par l’utilisation d’une chaudière à bois, fabrication de compost avec les déchets du centre, puisage de l’eau d’arrosage des serres dans le plan d’eau local, etc. et fait partie intégrante de l’économie sociale et solidaire. « Nous profitons également pleinement du microclimat offert par ce versant sudouest du Coteau du Bellaie moins gélif, protégé par les haies bocagères, offrant des terres légères très favorables aux cultures maraîchères », explique Eric Sanson.
Asseoir sa notoriété
Bien que très enclavé et confronté aux difficultés inhé- rentes à toute entreprise soucieuse du respect des travailleurs et de l’environnement, l’ESAT géré par l’APAEI du Bocage Virois et de la Suisse Normande, n’en réussit pas moins à asseoir sa notoriété et mettre en valeur le travail de grande qualité réalisé par les travailleurs accueillis au centre.
« Notre journée portes ouvertes vise, bien entendu, à vendre des fleurs et des plans maraîchers mais également à permettre au public à découvrir l’établissement et à rencontrer les travailleurs présents. Ils sont dans un environnement protégé, certes, mais ils sont formés et ont développé de vraies compétences.
Leur travail mérite d’être mis en avant et valorisé », ajoute Éric Sanson qui a récemment pris la responsabilité du CAT de Roullours où travaillent 110 personnes.