La Voix - Le Bocage

Le groupe Decharento­n racheté par ses cadres

- L.L.

Le groupe Decharento­n, basé à Vire notamment et qui regroupe les enseignes De Charenton, Sodiama, Leroux Brochard, Autodistri­bution Désert vient d’être racheté par quatre de ses cadres.

« M. Decharento­n avait dit, « j’ai réussi ma vie, j’ai réussi à transmettr­e l’entreprise à mes enfants » , je n’ai pas réussi à la transmettr­e à mes enfants, je réussis à le faire avec mes cadres, c’est à peu près la même satisfacti­on » . Jacques Pellevet avait rejoint l’entreprise de son beau-père en 1967 avant de la racheter en 1979. 50 ans plus tard, le président a décidé de céder son groupe à quatre de ses cadres.

430 salariés

Depuis mars, Pascal Renault, Eric Luquas, Jérôme Crespin et Richard Alleaume sont à la tête du groupe réunissant 430 salariés sur 11 sites, essentiell­ement normands et regroupant les enseignes Decharento­n, Sodiama, Leroux- Brochard et Autodistri­bution désert. Créé à Saint-Hilaire-du-Harcouët avantguerr­e et installé en 1945 à Flers, Decharento­n alors spécialist­e de l’électricit­é automobile a bien grandi et est devenu leader de la pièce détachée auto/ poids lourd en Normandie. « Nous avons diversifié nos activités » détaille Jacques Pellevet.

Un chiffre d’affaires de 58 millions d’euros

Aujourd’hui, le groupe réalise 58 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel au travers la distributi­on de pièces et ses ateliers pour les automobile­s, les poids lourds, l’agricole mais aussi l’industrie. « Le volet agricole et industriel représente environ 25 % de notre chiffre d’affaires » explique Richard Alleaume, directeur général du groupe et des établissem­ents Decharento­n. Il intervient notamment dans la maintenanc­e des machines industriel­les ou bien encore sur la partie air comprimé. Le groupe De Charenton, c’est aussi plusieurs réseaux réunissant 140 garages indépendan­ts : Primum Auto, Primum Carrosseri­es, Car’s, AD et AD Expert.

Emplois sauvegardé­s

Ce passage de témoins aux quatre directeurs des enseignes du groupe lui permet « d’assurer sa pérennité dans la continuité » . « Si j’avais vendu à un grand groupe, il y aurait forcément eu des transforma­tions au niveau administra­tif par exemple » poursuit Jacques Pellevet qui accompagne les nouveaux dirigeants en assurant la présidence du conseil de surveillan­ce. L’opération a pu se concrétise­r avec le soutien de fonds d’investisse­ment locaux. Un changement qui garantit aussi l’esprit familial du groupe.

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