La Voix - Le Bocage

Le collectif virois désabusé

- I.I.

Vire.

Réunis à l’occasion de la tenue de leur assemblée générale, quelques membres du collectif Touche pas à ma santé à mon hosto ont fait un point de leur action. Dès le début de la réunion, sous la présidence de Rosine Leverrier, ils ont dressé un triste tableau de l’année écoulée. « Nous sommes désabusés. Les sentinelle­s que nous souhaitons être ne peuvent pas relayer les informatio­ns auprès de la population. Nous rencontron­s les élus, le directeur de l’hôpital mais nous ne pouvons que supputer des choses qui ne sont jamais confirmées ou infirmées » , ont-ils déclaré.

Inquiets, les adhérents du collectif le sont face aux menaces qui pèsent sur les urgences. « Qui va rénover les locaux de l’hôpital ? Combien a coûté le projet avorté de déplacemen­t du service à la clinique ? » . Autant de questions sans réponse.

Le collectif regrette le manque d’implicatio­n de la population mais aussi des élus locaux qui à l’époque de l’annonce de la fermeture de la maternité étaient à leur côté. « C’est sûr que la passivité des élus ne fédère pas » , a ajouté Rosine Leverrier.

Autre point soulevé lors de la réunion, la façon dont travaille au sein de l’hôpital, le comité qui représente les usagers et même qui le compose. Le collectif a fait acte de candidatur­e auprès de l’agence régionale de santé pour siéger au sein de cette instance. Sans succès.

Aujourd’hui, le collectif reste très pessimiste quant au devenir de l’hôpital. « C’est devenu un hôpital de premier secours. On pourra s’y rendre en jour- née pour les premiers soins mais après les patients seront dirigés sur d’autres établissem­ents. C’est ce qui se passe partout » .

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