Quinze candidats en lice à Vire-Evrecy
Le gouvernement d’Édouard Philippe parviendra-t-il à se doter d’une majorité à l’Assemblée nationale ? C’est l’enjeu des Législatives qui arrivent à grands pas.
La date de dépôts des candidatures en préfecture était fixée au vendredi 19 mai, 18 h. Ils sont quinze candidats à avoir déposé leur dossier pour les élections législatives des 11 et 18 juin prochains. Quinze candidats à briguer le siège de député de la 6e circonscription de Vire-Evrecy. Qui succédera à Alain Tourret, député sortant, lui-même candidat ?
Pascal Martin ( SE- DVD), Evelyne Stirn (SE-DVD), Pascale Georget (LO), Sibylle Corlet Aznar (EELV), Alain Tourret (LREM), Chantal Beaudoin (PRG), Bruno Hirout (Parti de la France), Thomas Gallice (DLF), Audrey Mabboux-Stomberg (UPR), Virginie Poirier (PCF), Yvan Yonnet (Parti de la démondialisation), JeanPhilippe Roy (FN), Serge Lèze- ment (MRC), Paul Demeilliers (FI), Hubert Picard (LR-UDI).
En 2012, ils étaient dix candidats à se disputer le siège à l’Assemblée nationale. En juin prochain, sur les dix de 2012, trois candidats se relancent dans la course à la députation. Le député Alain Tourret qui devançait Jean-Yves Cousin sur l’ancien canton de Vire de 2 voix avec 42.46 %. Sur l’ensemble de la circonscription, il obtenait 41.53 % devant Jean-Yves Cousin (37.53 %). La vague bleue n’avait alors résisté qu’en campagne.
348 candidats vont se présenter devant les électeurs normands. 85 candidats dans le Calvados. Certains sont sans étiquette, d’autres représentent des partis peu connus et d’autres encore s’affronteront alors qu’ils sont issus de la même mouvance et parfois du même parti politique. Le PCF et La France Insoumise présentent, souvent, des candidats séparément. Il en est de même pour le mouvement présidentiel, La République En Marche !, ou encore pour le parti Les Républicains. Dans les cinq départements, la bataille sera passionnante avec plusieurs circonscriptions à suivre de près. Deux élus de Normandie ont été attirés par le chant des sirènes d’Emmanuel Macron. Le maire du Havre (Seine-Maritime), Édouard Philippe (LR) est devenu Premier ministre, et le député de la 1re circonscription de l’Eure, Bruno Le Maire (LR), a accepté le poste de ministre de l’Économie. Mais pour combien de temps ?
Si Édouard Philippe n’a pas de majorité à l’Assemblée nationale, il sera écarté. Il se trouverait alors sans aucun mandat politique, puisqu’il ne se représente pas aux législatives et qu’il a pris la décision de démissionner de son poste de maire, en raison du non- cumul. À moins que son successeur ne fasse que lui chauffer la place, en cas de retour au port du Premier ministre ? Pour Bruno Le Maire, le risque personnel est tout aussi grand. S’il perd sa circonscription, il devra démissionner, comme tous les ministres qui perdront aux législatives.
15 candidats dans la 6e Quels enjeux en Normandie ?