Une candidate de gauche PRG-PS en lice !
Chantal Beaudoin a été investie par le Parti radical de gauche (PRG) pour les élections législatives des 11 et 18 juin. Elle briguera la 6e circonscription du Calvados.
Comme il est de tradition depuis 1997, l’accord avec le Parti socialiste réserve la 6e circonscription du Calvados au Parti radical de gauche. Sa candidate, Chantal Beaudoin, est âgée de 63 ans. Agent des services hospitaliers à la retraite, elle est mère de 3 enfants et grand-mère de 3 petits-enfants. Elle habite Lillebonne, dans le département de la Seine-Maritime. « Ancienne conseillère municipale, chargée de la commission accessibilité, Chantal Beaudoin est très engagée dans une association des accidentés du travail et de la vie » , explique sa suppléante Sandrine Lelandais, 44 ans, conseillère en économie sociale et familiale, qui habite Vaudry. Soutien de Benoît Hamon, Sandrine Lelandais a adhéré au Parti socialiste lors de la Primaire citoyenne.
Pourquoi cette candidature ? En cause, le député sortant Alain Tourret, qui a été suspendu de toutes ses fonctions au sein du Parti radical de gauche, en janvier dernier, pour avoir appelé à soutenir Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. Alain Tourret est dorénavant candidat du parti La République en marche (LREM), dans cette même circonscription.
Résolument de gauche
Dans cette vaste circonscription, la candidate titulaire et la suppléante ont pris la décision, l’une de sillonner le nord et l’autre, le sud. Elles privilégient les thèmes nationaux, estimant que les décisions prises à l’Assemblée nationale ont des répercussions directes sur le plan local.
Résolument dans l’opposition de gauche, Sandrine Lelandais estime que les propositions de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, sont très inquiétantes. « Vingt heures seront consacrées au français et aux mathématiques, cela limite sérieusement l’ouverture sur d’autres matières possibles. » Elle poursuit en dénonçant les stages préconisés pour les jeunes en difficultés. « C’est une stigmatisation des élèves. Il y a d’autres façons de les accompagner. Notamment, une pédagogie de l’empathie, qui permet de les responsabiliser. » Les autres mesures ne trouvent pas non plus grâce à ses yeux. La réforme du Code du travail ? « Ne va-t-on pas généraliser la précarité ! » , lance-t-elle…