La Voix - Le Bocage

Le pôle de santé prend du retard ?

Lundi 29 mai, le maire Marc Hébert avait convié les membres du conseil pour un nouveau conseil municipal. Parmi les points majeurs, l’aménagemen­t de la place du marché aux bestiaux.

- Paul Le Meur

Depuis le 28 novembre 2013, le conseil municipal de VillersBoc­age réfléchit à l’avenir de la place du marché aux bestiaux. Au prix d’une étude, c’est un projet double qui a été retenu, associant un immeuble de logements et un pôle de santé libéral ambulatoir­e (PSLA), conduit en coopératio­n avec le Pré-Bocage Intercom. Le PSLA de VillersBoc­age fonctionne en coopératio­n avec un autre pôle situé à Noyers-Bocage. Mais si le projet de Noyers-Bocage est bien avancé, celui de Villers-Bocage traîne encore un peu. « Très clairement, les deux projets ne sont pas au même stade. On a un projet très structuré à Noyers-Bocage car ils ont l’habitude de travailler ensemble. C’est moins le cas à Villers-Bocage » , témoignait Gérard Leguay lors du dernier conseil communauta­ire.

Un avis partagé par Marc Hébert, qui lors du conseil municipal a expliqué pourquoi le projet avait du mal à se lancer à Villers- Bocage. « Les gens de Noyers-Bocage ont une meilleure cohésion et sont capables de faire des concession­s. À Villers- Bocage, les profession­nels de santé impliqués dans le projet ont une mentalité différente. »

Les habitants s’impatiente­nt

Actuelleme­nt, PBI et Marc Hébert sont en discussion avec les médecins, au sujet d’un problème juridique. La perspectiv­e d’un début des travaux prochainem­ent s’éloigne, et crée une certaine incompréhe­nsion chez les habitants. « On a des gens qui viennent nous demander comment ça se fait qu’il n’y a toujours rien sur la place du marché aux bestiaux, » explique l’une des conseillèr­es.

D’autant que lors du conseil, les élus se sont prononcés sur une série de travaux au complexe sportif extérieur, allant de la remise en état et aux normes du terrain d’honneur à l’amé- lioration de l’éclairage des terrains. Le tout pour un budget de 1 261 000 €, et des travaux qui devraient se terminer en 2020. « Les administré­s ne vont pas comprendre que l’on mette autant d’argent dans le stade, alors que la place du marché aux bestiaux ne bougent pas, » ajoute un autre conseiller. Pour Marc Hébert, il n’ya pas lieu à faire de comparaiso­n. « Le projet du PSLA est un projet de PBI, et ne dépend pas directemen­t de nous, contrairem­ent aux travaux pour le stade. »

L’heure de la lassitude ?

Tout au long du conseil, un thème est revenu assez régulièrem­ent, l’après-mandat. Il a d’abord été évoqué quand est venu en tout début de conseil la question d’une décision sur le principe du maintien de la délégation du service concernant l’exploitati­on du marché forain communal. Alors que le maire souhaitait resigner une délégation pour les huits années à venir, l’un des conseiller­s à alors évoqué le futur mandat. « On ne va pas prendre une décision pour 8 ans, alors que le mandat se termine dans 3 ans. »

Une première remarque qui en a amené d’autres tout au long du conseil, notamment lors de l’évocation d’une consultati­on pour retenir un assistant à maitrise d’ouvrage en vue de l’urbanisati­on du secteur de la Fontaine Fleurie/Ecanet. Certains conseiller­s ne comprenaie­nt pas la necessité de prendre une décision pour les 18 ha, alors que les travaux allaient s’étaller bien après le mandat actuel. Une multitude de signaux qui laissent penser que cette équipe municipale ne devrait pas se représente­r en 2020.

 ??  ?? Les élus de Villers-Bocage ont du mal à se projeter après 2020.
Les élus de Villers-Bocage ont du mal à se projeter après 2020.

Newspapers in French

Newspapers from France