La Voix - Le Bocage

C’est maintenant le temps des cerises

Bien sûr un cerisier en fleur, c’est tout un spectacle pour les yeux, mais il ne faut pas que ce formidable visuel, nous fasse oublier que la cerise (enfin les cerises) est avant tout le fruit préféré des petits et des grands.

- Michel Bruneau par

Qui n’a pas grimpé dans sa jeunesse aux arbresrbre­s pour aller cueillir les fruits du cerisier, avant que les oiseaux ne s’en régalent. La cerise à la réputation d’être (peut-être) lee fruit le plus calorique, mais peu importe, sa saison est si courte que ses propriétés anti oxydante et ses richesses en vitamine C vousous feront vite oublier cette réputation très passagère. Mais quelle cerise préférer ?

La Reverchon

Cerise tardive qui vient surtout de Provencece ou du Rhône Alpes, elle se reconnaît à sa forme allongée, à sa couleur rouge claire, à sa texture croquante et à son goût légèrement acidulé selon la cueillette.

La Burlat

La plus précoce des cerises est reconnais- sable à sa couleur pourpre unie et à sa saveur fruitée, sucrée, avec une texture e longue et fondante en bouche.

La sweetheart

C’est la dernière bouchée. Cerise de la saison,on, c’est la cerise qui vient clore la saison des bigarreaux. ux. Un aspect tigré et rouge brillant, une chair rosée très par-parfumée fait de cette cerise tardive, une variétérié­té qui n’a rien à envier à ses cousines cerises !

La summit

Vous ne pouvez pas la confondre avec ses consoeurs, car sa forme en coeur, qui lui est bien spécifique, cachee sous une peau rouge claire, une saveur très sucrée, juteuse et fondante. ndante. Mais j’aurai pu aussi vous citer : la Napoléon,on, une cerise blanche et parfumée ; la Duroni, une grosse cerise, rose, très juteuse mais croquante. Mais aussi la Guillaume, rare petite cerise de la Vallée du Rhône d’un rouge pourpre foncé, idéale pour les clafoutis et, peut-être ma préférée… L’Hedelfinge­r également, une cerise que l’on trouve surtout dans le Sud (Est ou Ouest). Une cerise allongée de couleur pourpre foncé, croquant, fondante, et légèrement parfumée… Une peau sans meurtrissu­re, une queue appelée pédoncule, bien verte et qui montre une petite résistance avant d’être retirée sont les critères de fraîcheur et de qualité d’une cerise (on dit souvent qu’une cerise est sensuelle). Chaude ou froide, sucrée ou salée… La cerise, si elle n’est pas croquée entre cueillette et cuisine, peut se permettre toutes les fantaisies, toutes les audaces… Crues, ou cuites sucrées ou salées, en soupe en confiture ou en coulis, laissez aller votre audace votre imaginatio­n. En mode salée, les cerises illuminero­nt vos salades, vos quiches, vos pizzas même, et se marieront avec vos daubes, vos civets et vos sauces en accompagna­nt, une viande rouge ou un gibier. Pour vos clafoutis, il est préférable de ne pas dénoyauter vos cerises, car le noyau des cerises intensifie le goût de vos cerises ! Avec les fromages, en chutney (aigre doux) ou en confiture, les cerises s’inviteront autour d’une pâte cuite ou d’un fromage de chèvre ou de brebis. Enfin, comme dans le cochon tout est bon dans la cerise, préparez des tisanes en utilisant le pédoncule et même les noyaux. Plongez une grosse poignée de queue et de noyaux de cerises dans un litre d’eau froide et laisser ainsi mariner 12 heures. Faire ensuite bouillir 10 minutes et laisser infuser à couvert 10 à 15 minutes. A raison de 2 à 3 tasses par jour cette tisane agira contre la rétention d’eau. N’hésitez pas, si elle est trop amère, à ajouter une cuillère de miel ou une cuillère de sucre à cette tisane. Et puis, cerise sur le gâteau, je vous devais bien cette recette :

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