PBI. L’Odon déchaîne les passions
Mardi 20 juin à l’occasion du conseil de Pré-Bocage Intercom (PBI), les élus sont revenus sur le programme de restauration et d’entretien de l’Odon. Il était demandé aux élus de se prononcer sur le financement de l’opération, qui n’est pas du goût de tous les élus.
Aunay-sur- Odon.
Et notamment pas du goût de Didier Vergy, maire de Landes-surAjon, qui juge l’investissement de 143 621,88 € comme un coup dans l’eau. « Ça m’exaspère car on ne traite pas les vraies causes de la pollution » , explique l’élu. La raison de son exaspération, les pistes de transformation des berges de l’Odon, avancées par la technicienne rivière pour limiter sa pollution, et notamment la mise en place de barrières pour empêcher les vaches d’uriner. Pour Didier Vergy, le problème n’est pas là. « On se masturbe le cerveau pour empêcher les vaches d’uriner dans l’Odon, alors que les vrais problèmes comme la pollution aux hydrocarbures ne sont pas pris en compte. Dans 5 ans (N.D.L.R. : date de la fin du programme), rien n’aura changé. »
Une saillie verbale qui a d’abord fait réagir Gérard Legay, sur la forme, avant d’intervenir sur le fond. « Le programme n’est pas encore complètement fixé » , avance le président. Même réponse pour les élus qui s’inquiètent de la destruction de certains ouvrages au bord de l’Odon. « Aucun ouvrage ne sera détruit sans concertation avec les élus » , affirme le président. Des doutes qui n’ont pas empêché les élus de voter largement en faveur du programme de financement, et de lancer les premiers travaux.
La chasse aux points noirs
Après avoir évoqué lors du dernier conseil le problème de nombreux points noirs, les élus ont déjà une solution. Solution qui prendra la forme de bacs à déchets, positionnés aux entrées des rues qui posent problème sur le Pré-Bocage. Déjà utilisé sur Aunay Caumont Intercom avant la fusion, ils confèrent entière satisfaction aux usagers. Ce sont donc 60 bacs (37 pour le tri et 23 pour les ordures ménagères) qui vont arriver sur le territoire.
« Attention » , prévient Sophie Bianchi, directrice du pôle déchets et urbanisme, « ces bacs ne remplacent en aucun cas les sacs dédiés à la redevance incitative du secteur. Ils permettent seulement de rationaliser et de sécuriser la collecte. » Coût total de l’opération, 8 025,59 €.