La fin des temps d’activités périscolaires ?
Lundi 26 juin, les élus de Villers-Bocage se sont réunis pour un nouveau conseil municipal. À l’ordre du jour, la reconduction des temps d’activités périscolaires pour la rentrée 2017
Avec la possible réforme du rythme scolaire et le choix donné aux mairies de conserver ou non les activités périscolaires, le conseil municipal a décidé de se positionner sur l’organisation des activités pour l’année 2017/2018. « On a décidé de les maintenir, parce que pour une question d’organisation il serait très difficile de les enlever pour la rentrée prochaine » , explique Marc Hébert. « Et puis c’est surtout une question de respect envers les animateurs. On ne peut pas les prévenir au dernier moment. »
Une position partagée par l’ensemble du conseil, qui fixe donc les temps d’activités périscolaires aux lundis et jeudis de 14 h 45 à 16 h 15 pour les maternelles, et aux mardis et vendredis de 14 h 15 à 16 h 15 pour les élèves de l’école alimentaire. Des activités qui représentent un budget de 80 000 € par an pour la commune, et qui pourraient disparaître pour la rentrée 2018. « Pour le moment, on tendrait à les supprimer pour la rentrée 2018 » , annonce le maire. Un délai qui laisserait le temps aux animateurs et aux parents de se préparer à ce bouleversement.
6 projets structurants
Autre point du jour, l’approbation du contrat de ruralité. En effet, si c’est Pré- Bocage Intercom qui porte le contrat de ruralité permettant de bénéficier de subventions de l’État, c’était aux villes depuis février de se prononcer sur les projets qu’ils souhaitaient voir être réalisé sur la commune. La délibération avait donc pour but de rappeler les projets, et d’autoriser le maire à signer le contrat avec Pré-Bocage Intercom et l’État, jeudi 29 juin à la préfecture de Caen. Une délibération qui vient un peu tard, a fait remarquer un des conseillers, constat partagé par Marc Hébert : « Il est vrai que ça aurait dû être présenté en amont, mais la demande de la part de Pré-Bocage est arrivée très vite, et on a dû y répondre aussi vite. On s’est même dit après réflexion que l’un des projets pouvait être remplacé, mais il était trop tard. »
Ce projet, il s’agit de l’isolation thermique des portes de l’école maternelle, prévu pour 2017. Néanmoins il n’est pas encore trop tard pour remplacer ce projet, puisque si les contrats de ruralité s’inscrivent sur 6 ans, ils peuvent être revus au bout de trois ans afin d’inscrire d’autres projets. Outre l’école maternelle, Villers-Bocage sollicite l’aide de l’état pour l’aménagement de la place de l’ancien marché aux bestiaux, une liaison entre l’aire de covoiturage à l’extérieur de la Ville et Villers-Bocage, la rénovation thermique du centre Richard-Lenoir, l’aménagement du terrain de football et d’une piste d’athlétisme et enfin le programme de mise en accessibilité des équipements communaux, mis à part la cantine et l’école.
En effet l’accessibilité de ces deux équipements peut être prise en charge par le département, à la faveur du contrat départemental de territoire. Un deuxième volet d’aide, cumulable avec le contrat de ruralité, et qui s’applique aussi à l’aménagement de l’ancien marché aux bestiaux. Le maire a d’ailleurs rappelé que le projet de pôle santé libéral et ambulatoire n’avait pas besoin d’être proposé par la commune. En effet, d’intérêt communautaire il sera porté directement par Pré- Bocage Intercom.