Titi, l’encre dans la peau
Cyril Yssembourg a ouvert « Titi », son salon de tatouage, au 143 Grande Rue à Tinchebray. Depuis 5 ans, il pratique l’art du tatouage.
« Je m’y suis mis parce que les tatouages de ma femme
me coûtaient cher ! » expliquet-il avec humour. Doué en dessin depuis toujours et passionné de tatouages, il a appris les techniques et l’utilisation des machines auprès d’un tatoueur à Vire. Il confie à ce propos : « Il m’a appris toutes les ficelles, les techniques d’ombrages, j’ai également longuement observé travailler ceux qui ont fait les tatouages que je porte » . Il n’existe pas de diplôme reconnu par l’Etat pour exer- cer le tatouage ; « mais j’ai passé le diplôme d’hygiène et salubrité pour ouvrir mon magasin. » Le tatoueur tinchebrayen s’est décidé à ouvrir une enseigne : « Lorsque j’emmenais mes enfants à l’école, mes tatouages provoquaient la curiosité, on me demandait où je les avais faits. Alors peu à peu l’idée est venue de m’installer ici, je suis seul à Tinchebray et m’y sens bien. »
Tout est réalisable
« Lorsqu’une personne vient avec une idée précise de ce qu’elle veut, je le fais, tout est réalisable, la plupart du temps les gens choisissent des écritures, du tribal ou des papillons. » Contrairement aux autres
tatoueurs, Cyril Yssembourg ne se fait pas payer à l’heure, mais
au tatouage « je prends mon temps, cela fait moins mal, je veux qu’ils se sentent bien. » Le tatoueur travaille sur n’importe quelle partie du corps : « Sauf le visage ! Si après quelque temps, la personne
perd ou prend du poids, le tatouage se retrouve modifié et devient moins esthétique. »
Beaucoup viennent chez lui pour de la repasse, ou de la
retouche. « C’est lorsqu’un tatouage a perdu de sa couleur, alors on peut repasser les contours pour le raviver. »