4 ans après, que va-t-il advenir du site d’Honeywell ?
Fermé depuis plus de 4 ans désormais, le site de la célèbre usine semble promis, à court terme, à un futur incertain. Patrick Beauquesne, adjoint au maire, se refuse à commenter avec précision les projets actuels.
2013 est une année qui demeure en mémoire de nombre de Condéens. L’usine d’Honeywell, qui employait 353 salariés, fermait définitivement ses portes. Outre les procédures judiciaires engagées par les anciens salariés, s’en est également suivi un processus de désamiantage, de manière à réindustrialiser le site.
Désormais, l’usine est « démantelée » , comme l’aime à dire Patrick Beauquesne, adjoint au maire de Condé- en- Normandie. L’élu suit le dossier de démantèlement depuis 2 ans. « En tant que mairie, nous avons imposé des détecteurs au niveau des poussières. Aucun incident majeur n’a été détecté pendant ces 2 ans » confie-t-il.
Le site étant désormais propice à être réindustrialisé, le maire adjoint se dit « satisfait techniquement du démantè- lement de l’usine » . La commune planche pour déterminer le futur du site, toujours propriété du géant industriel américain. « La ville a été contactée pour faire un tour d’horizon des possibilités. Une a été retenue et intéresse des sociétés » .
Depuis quelque temps, une rumeur circule quant à l’utilisation des lieux. Le projet d’un parc de panneaux photovoltaïque serait à l’étude.
Ce à quoi l’élu se refuse à tout commentaire. « On ne peut pas communiquer sur des choses qui ne vont pas aboutir du jour au lendemain » se jus- tifie-t-il, précisant : « D’autres contacts ont été pris pour une autre activité » .
Le rôle de la municipalité consiste donc à proposer des pistes concernant la réindustrialisation de l’endroit, pilotant le projet avec le concours d’Honeywell (propriétaire des lieux). L’élu se limite à dire : « On connaît les axes de recherche. Nous avons eu une réunion avec Honeywell et les cabinets qui date de plus de 6 mois » .
Si Patrick Beauquesne se refuse à toute affirmation, il ne cache pas l’objectif premier du site : priorité à l’emploi. « Nous aurions pu faire un autre espace vert, mais nous voulons pas favoriser la réindustrialisation, l’emploi ».