Une saison en équilibre
Idéalement niché sur le long des berges tranquilles de la Vire, à quelques centaines de mètres de l’accès à l’autoroute A84, le camping municipal de PontFarcy achève en douceur un été des plus encourageants.
En bonne santé financière
Dirigé depuis 3 ans par les dynamiques Denis Gaté et Véronique Janvier, le camping municipal deux étoiles, alors déficitaire et à la limite de la fermeture, sort aujourd’hui doucement la tête de l’eau et propose en toute simplicité aux voyageurs un havre de paix verdoyant. « Les frais de fonctionnement sont à l’équilibre cette année et nous nous battons avec le conseil municipal pour conserver le lieu et des tarifs très accessibles » , indique Christian Baude, maire de PontFarcy. Celui-ci n’a pas hésité il y a quelque temps à rendre une étoile pour n’en conserver que deux afin de rester dans une gamme de prix plus que raisonnable, fidèle à son objectif d’offrir un service de qualité au plus grand nombre.
Des projets à venir
Ouvert du 1er avril au 30 septembre, la fréquentation est restée stable par rapport à l’an dernier. « Nous avons perdu beaucoup de touristes anglais après le brexit mais cette baisse notable a été compensée par une présence plus importante de voyageurs venus d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne » , explique Denis. Pourtant, élus et responsables du camping ne cachent pas que le lieu ne survit que par le bénévolat de Denis et l’implication énorme de Véronique. Malgré tout, ils débordent de projets et n’ont de cesse que de développer le camping et ses 2.5 hectares. « Nous continuons d’investir petit à petit, tous les ans, pour entretenir et améliorer les espaces de vie » , souligne Christian Baude. Déjà doté de terrains de tennis et volleyball et d’un parcours de minigolf, le camping pourrait se doter à l’avenir d’une base nautique avec une plage et disposer d’entrées automatisées. « Le camping a un potentiel énorme et nous sommes idéalement placés mais nous souffrons d’un manque de visibilité et de moyens. C’est dommage car les gens qui viennent, s’arrêtent pour une nuit ou deux et restent plus longtemps ou reviennent » , conclut Véronique qui ne compte pas baisser les bras et redouble d’énergie pour accueillir les vacanciers et leurs animaux.