Le feuilleton de l’été
C’est une histoire qui animé le Landerneau condéen et qui serait passée inaperçue si Samuel Lahaye ne s’en était pas ouvert publiquement sur le célèbre réseau social Facebook. Tout a commencé en juillet par un post Facebook relayé par Pascal Allizard. Dans cette publication sur Internet, le 4 juillet, Samuel Lahaye faisait part de sa volonté de ne pas se présenter. Puis, mercredi 5 juillet, Samuel Lahaye expliquait ce post en lisant un communiqué complet devant ses collègues élus et la presse. Dans ce communiqué, il annonçait sa démission du poste d’assistant parlementaire de Pascal Allizard et affirmait, là encore, ne pas vouloir briguer le poste de maire en raison d’une « erreur commise » dans leurs « relations professionnelles » . Quelques jours plus tard, lundi 10 juillet, le sujet a refait surface par un communiqué conjoint de Pascal Allizard et Samuel Lahaye intitulé « L’incident est clos » . Dans ce communiqué, Samuel Lahaye écrivait : « Pascal Allizard m’avait fait confiance mais par négligence, j’ai commis une erreur que je n’ai pas su convenablement lui annoncer. Je le regrette sincèrement et cela ne se reproduira pas. Je lui ai présenté mes excuses ainsi qu’aux personnes concernées par cette erreur. » . Dans ce communiqué, Pascal Allizard ajoutait : « Samuel Lahaye vient de me présenter ses excuses et ses regrets. J’ai décidé de les accepter et de considérer qu’il s’agit d’une erreur de jeunesse qui ne se reproduira plus. » Avec sa candidature, Samuel Lahaye fait, forcément, revenir les questions sur cet épisode. Lors de la conférence de presse, vendredi 1er septembre, il a été interrogé et a dit : « L’incident est définitivement clos. On a eu le courage de s’expliquer. Ça n’a pas été facile pour lui et pour moi. Mais j’ai merdé de mon côté. Ça a été l’occasion de gratter la couche de vernis et de voir que l’on partage des convictions politiques » . En somme : cette histoire les aurait rapprochés. Un argument difficile à entendre lorsqu’aucun des électeurs ne sait se qui se cache derrière cette « erreur de jeunesse » . N’aurait-il pas été plus simple de révéler ce qui est entendu derrière l’expression « erreur de jeunesse » au lieu de laisser la population imaginer le pire, au risque d’en exagérer la gravité dans les esprits ?